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Baisse d'effectifs dans la fonction publique

Lien publiée le 30 juin 2012

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

(Figaro) Le nombre de fonctionnaires sera réduit de 2,5 % par an en moyenne hors les ministères prioritaires : Éducation nationale, Justice, police et gendarmerie.

Le premier ministre Jean-Marc Ayrault a adressé, hier, les lettres de cadrage à ses ministres en vue de la préparation du budget triennal couvrant la période 2013-2015. Si le mot n'est pas employé, c'est bien la rigueur qui va s'abattre sur la fonction publique. Le nombre de fonctionnaires sera réduit de 2,5 % par an en moyenne, hors ministères prioritaires - c'est-à-dire Éducation nationale, Justice, police et gendarmerie, comme l'annonçait Le Figaro du 21 juin. Matignon avait alors démenti, et François Hollande, au sommet de Rio, s'était exclamé: «Si c'était le cas, j'en aurais été informé tout de même!» Cet effort équivaut peu ou prou au non-remplacement de deux départs à la retraite sur trois dans les autres ministères. Cette norme - plus sévère que le un sur deux imposé par Nicolas Sarkozy pendant son quinquennat - est nécessaire pour tenir compte des doubles promesses de campagne de François Hollande: accroître de 65.000 en cinq ans les effectifs dans l'Éducation et la sécurité, tout en maintenant les effectifs constants dans l'ensemble de la fonction publique à la fin du quinquennat.

Les dépenses de fonctionnement seront, elles aussi, fortement réduites, de 7 % en 2013 puis de 4 % les deux années suivantes, dans tous les ministères - les premières discussions budgétaires, rapportées par Le Figaro, portaient sur une baisse de 10 % puis de 3 % les deux années suivantes, hors ministères prioritaires. Il s'agit d'un geste plus important que celui mené par le gouvernement Fillon (-2 % en 2011). Enfin, «un effort de même ampleur sera appliqué aux dépenses d'intervention», indique Matignon dans son communiqué, sans préciser si les dépenses sociales seront concernées ou non. Selon nos informations, les premières discussions budgétaires excluaient ces dépenses du champ de la rigueur.