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Payée 5 000 €, une députée LREM se plaint de manger "pas mal de pâtes"
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Y-a-t-il des limites à l'indécence ? Réponse : non. Avec "En marche", les limites de l'indécence sont chaque jour davantage reculées. Jusqu'à quand va-t-on tolérer d'avoir ces gens là comme "représentants" du peuple ?
Le raz-de-marée de La République en marche aux élections législatives a ouvert les portes de l'Assemblée nationale à des néophytes de la politique. Certains nouveaux députés ont abandonné des situations professionnelles confortables dans le secteur privé pour se lancer dans l'aventure derrière Emmanuel Macron. Et d'après des indiscrétions du journal L'Opinion , ils semblent le regretter au regard du sacrifice financier.
C'est le cas notamment d'une députée LREM, ancienne chef d'entreprise, qui se plaint de la baisse de ses revenus, passés de 8 000 à 5 000 euros net par mois. « Je vais moins souvent au restaurant, je mange pas mal de pâtes, j'ai ressorti des vêtements de la cave et je vais devoir déménager. Pour certains, la question de tenir jusqu'au bout va se poser », explique-t-elle, relayant le sentiment partagé par d'autres collègues du Palais-Bourbon.
Il ne va pas falloir que ça dure trop longtemps
« L'aventure est passionnante, mais un jour sur trois, je me demande ce que je fais ici », souffle ainsi un autre député de la majorité. « On a tous lâché des situations professionnelles très confortables, et on ne s'y retrouve pas aujourd'hui », se plaint un ancien consultant et professeur de l'enseignement supérieur, qui a réussi à gratter quelques heures de cours par semestre pour arrondir ses fins de mois. « Malgré cela, j'ai subi une perte de 25 % de mes revenus », précise-t-il.
L'Opinion raconte aussi la confidence d'un nouvel élu LREM à un collègue des Républicains croisé sur les bancs de l'Assemblée. « Il ne va pas falloir que ça dure trop longtemps, car je suis quatre fois moins payé ici que dans mon ancien job », aurait regretté cet ancien salarié d'un grand groupe industriel de produits cosmétiques.
Le train de vie des députés est pourtant largement supérieur à celui du reste des Français. D'après Le Monde, qui relaie des chiffres de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), le revenu annuel moyen des élus frôle les 59 000 euros, contre 22 420 euros pour leurs concitoyens.




