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Le gouvernement bloque les retraites des agriculteurs
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Mercredi dernier, le Sénat devait adopter une loi pour revaloriser les retraites agricoles à 85% du SMIC. Mais le gouvernement en a décidé autrement.
Revaloriser la retraite des agriculteurs de 75% à 85% du SMIC, ce n’était pourtant pas ce qu’on pourrait appeler un « cadeau » pour nos anciens, mais ce n’est pas du goût du gouvernement. La semaine dernière, la proposition de loi communiste qui consiste à augmenter la retraite d’environ 30 000 anciens exploitants agricoles supplémentaires (de 871 à 987 euros par mois) a fait l’unanimité à l’Assemblée nationale et au Sénat. Mais le gouvernement a décidé d’utiliser l’article 44.3 de la constitution pour bloquer la loi. Du jamais vue depuis trente ans.
Les sénateurs dénoncent « un coup de force ».
Écrite par des députés communistes et votée par l’Assemblée nationale en février 2017, sous François Hollande donc, la loi venait d’être validée par le Sénat. Elle devait donc s’appliquer directement, sans décret. Mais le gouvernement a refusé et a utilisé l’article 44.3 de la ; target="_blank">Constitution dite « du vote bloqué » . Grâce à cet article de la Constitution, le gouvernement choisi les extraits et amendements du texte. Il a donc décidé de repousser à 2020 l’application de cette loi, date de la future réforme des retraites.
Alors que le gouvernement use abondement des ordonnances, les sénateurs, tous partis confondus (sauf La République en marche évidemment) sont montés au créneau face à ce mépris des parlementaires. Eliane Assassin, sénatrice communiste a dénoncé un coup de force d’une rare violence contre une proposition de loi d’initiative parlementaire». « On confond légiférer vite et légiférer bien », a affirmé la centriste Nathalie Goulet.
« Le nouveau monde méprise l’agriculture et les agriculteurs, la preuve au Sénat en bloquant une proposition de revalorisation des pensions partagées par une majorité de parlementaires », a dénoncé Gisèle Biémouret, députée Nouvelle Gauche dans le Gers. Un coup de force de plus qui passe mal.




