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Récit en image de l’occupation de Tolbiac
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
https://paris-luttes.info/la-commune-libre-de-tolbiac-jour-7-9891
Récit en image par le collectif de LaMeute (collectif de photographes) de l’occupation de Tolbiac sur une semaine. Cet article reprend la série de photo présentée sur la page facebook du collectif pour le jour 7-8.
Voilà une semaine à présent que la faculté de Tolbiac est occupée par les opposant.es à la loi ORE et la plateforme Parcoursup.
Cette fin d’un week-end de trois jours fut marquée par une accalmie stupéfiante. S’il y avait peu de personnes sur la fac, c’était pour mieux se reposer en vue de la semaine difficile qui s’approche. Beaucoup sont rentré.es avant la journée de mardi, l’assemblée générale et la manifestation des cheminot.es.
L’occupation prend chaque jour de plus qui passe une forme plus perfectionnée que la précédente. Dans le hall d’entrée, des programmes s’affichent en géant. Si le dimanche a davantage été dédié à des ateliers de communication, comme l’élaboration d’une parodie de reportage sur l’occupation, ce lundi a vu débouler des centaines d’étudiant.es pour les ateliers proposés autour de Mai 68, ou encore la rencontre avec les cheminot.es.
Lors de cette rencontre, on parle de convergence des luttes. Les cheminot.es sont accueilli.es là où on ne songerait pas les voir. On y raconte son histoire. Celle - collective - de la SNCF, mais aussi celles - individuelles - de ces parcours de luttes. On y parle d’actions communes. Jeudi, à 19h, une sorte de comité d’action commune aura lieu à Tolbiac si l’occupation se tient toujours. Des postier.es du 92 accompagnent également les cheminot.es, et sont en grève reconductible depuis le 26 mars - exactement comme les occupant.es de la Commune Libre de Tolbiac.
De partout, on vient pour témoigner son soutien. Sur les grilles toujours closes de la fac, une pancarte en carton recueille des messages de soutien des passant.es. Dimanche soir, des commerçant.es du coin ont même apporté les invendus de charcuterie du jour. Si ces portes sont en effet closes, la connexion avec l’extérieur se fait tant bien que mal, via une échelle. Dans les « amphis d’été », espace extérieur en hauteur, on confectionne des tables pour le dehors, on autogère des vélos « libre-service ». Tout ce qui peut être récupéré l’est. Les fauteuils destinés aux encombrant.es sont disposés dans le hall et dehors. Tolbiac se dote de facto de nouveaux foyers étudiants.
Ce soir, un saxophone résonne dans toute la fac, au-dessus des discussions.
© LaMeute - Graine (avec d’autres photographies de Naje)















