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Victoire importante de la grève de l'ENS + Banquet lundi 30 mai
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Il aura fallu sept mois de lutte, 136 jours de grève, de nombreux blocages, l’occupation des bureaux de la direction durant 4 semaines, des dizaines d’autres actions, près d’une centaine d’AG démocratiques et souveraines, le soutien des fédérations de l’Enseignement supérieur et de la recherche et de la Fonction publique, le combat de l’AG et des syndicats locaux parties prenantes contre des bureaucrates syndicaux locaux et nationaux qui ont tenté de mettre fin à la grève en négociant dans le dos de l’AG...
Mais le résultat est une victoire importante :
- Les 11 précaires grévistes, y compris les 3 qui n’avaient pas 3 ans d’ancienneté, ont gagné un CDI ;
- 11 autres précaires ont été CDiséEs et, dans les mois et années à venir, toutE précaire atteignant 3 ans d’ancienneté bénéficiera automatiquement d’un CDI (la future loi Tron prévoit que ce soit le cas seulement au bout de 6 ans) ;
- Prime annuelle de 1000 euros bruts pour les CDD et de 900 pour les CDI, grille indiciaire pour touTEs les précaires alignée sur celle des fonctionnaires, permettant que soit enfin prise en compte leur ancienneté ;
- Paiement des jours de grève à 80% ;
- Mutation-sanction interne de l’odieux chef de cuisine qui maltraitait et injuriait les personnels et enquête disciplinaire en cours ;
- Mutation-sanction interne de la cheffe du service restauration qui avait couvert le chef de cuisine ;
- Engagement de la direction à ce que la gestion du restaurant, de l’Internat et des services du ménage qui ne sont pas privatisés ne passe ni au privé, ni au CROUS ;
- Les postes de fonctionnaires éventuellement accordés dans le cadre de la loi Tron seront proposés en priorité aux contractuels de catégorie C sans qualification (essentiellement du restaurant et du ménage), qui ont le droit d’être titulariséEs sans concours ;
- Féminisation du protocole d’accord ;
- Signature du protocole non seulement par la section FERC-Sup-CGT (à laquelle l’ensemble des grévistes ont adhéré au début du mouvement), mais aussi par l’AG en tant que telle, dont la légitimité est ainsi actée, et par SUD-Étudiant.
Il n'a pas été possible d'obtenir la titularisation des contractuels : Pécresse, soutenue par l’intervention directe de Élysée, n’a pas cédé les 14 postes que le secrétariat d’État à la Fonction publique avait proposés. Il n’a pas été possible non plus de contraindre la direction de l’ENS à demander ces postes (elle n’en veut que pour les catégories A !). Enfin, la direction a refusé de retirer les 5 plaintes qu’elle a déposées depuis le début du mouvement et à s’engager à ne pas sanctionner les élèves et les grévistes. Le risque de suites judiciaires et de procédures disciplinaires est donc réel — mais les grévistes se sont engagéEs à reprendre la grève à la moindre annonce de sanction.
Cela n’enlève rien à l’évidence de la victoire ! La leçon qui en découle est que, même dans une situation sociale globalement peu favorable, la grève dure, la caisse de grève, la force de l’unité dans la lutte, la démocratie ouvrière en acte et l’expérience des militantEs politiques sont les ingrédients qui permettent de gagner.
Pour fêter la victoire, l'AG appelle à un GRAND BANQUET LUNDI 30 MAI À 19H
ENS, 45 rue d'Ulm, Paris 5e, RER B Luxembourg ou Métro 7 Place Monge
La soirée commencera par un meeting où prendront la parole des grévistes, des étudiantEs et des personnalités qui ont soutenu la lutte. Elle se terminera par une fête.




