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Point d’indice gelé pour les fonctionnaires en 2019 !
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Le gouvernement annonce que le point d'indice va être gelé en 2019, comme il l'a été en 2018. C'est d'autant plus un scandale que l'inflation ne cesse d'augmenter : elle est actuellement de 2%
Le secrétaire d'État à la Fonction publique Olivier Dussopt a reçu, lundi 18 juin, les syndicats de fonctionnaires à Bercy pour parler salaires. Comme cette année, le point d'indice sera gelé en 2019. Mais l'exécutif confirme la reprise du protocole de revalorisation des carrières dès le 1er janvier prochain.
Les syndicats de fonctionnaires sont sortis déçus, lundi, de leur réunion à Bercy avec Olivier Dussopt, le secrétaire d'État à la Fonction publique. Ce dernier a confirmé le gel du point d'indice servant au calcul de la rémunération de plus de cinq millions de fonctionnaires pour 2019 ; un point d'indice qui n'a été relevé que de 0,6% en dix ans. Unanimement, les organisations syndicales ont parlé d'un "rendez-vous manqué" à l'issue duquel seules des "mesures périphériques" ont été annoncées par le gouvernement.
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[Un graphique de notre partenaire Statista]
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Reprise du protocole de revalorisation des carrières
Outre le gel du point d'indice, le secrétaire d'État a annoncé la reprise, dès le 1er janvier 2019, du protocole d'accord de revalorisation des carrières (PPCR), conclu sous le gouvernement précédent et que l'actuel avait suspendu pour 12 mois par mesure d'économies. Son financement représentera 840.000 euros en 2019 (11 milliards sur la période 2017-2021), selon un communiqué de Bercy, et permettra, par exemple, à un professeur certifié d'obtenir une augmentation annuelle brute d'environ 1.300 euros.
Ce programme prévoit par exemple "le passage de la catégorie B à la catégorie A (la plus haute, Ndlr) de la filière sociale", a rappelé Olivier Dussopt. Il représente "un effort qui est considérable", et "c'est une des raisons, (...) qui nous amènent à ne pas programmer de revalorisation du point d'indice", a-t-il expliqué à l'AFP.
Un geste sur les comptes épargne temps
Pour ce qui est des "annonces", le gouvernement a fait savoir qu'il revaloriserait de dix euros les jours rachetés dans le cadre du compte épargne temps (CET), de façon uniforme pour toutes les catégories (de 60 euros à 70 euros pour les catégories C), mais uniquement pour les fonctionnaires d'Etat et territoriaux. Pour le versant hospitalier - "le plus concerné", relève la CGT, première force syndicale dans la fonction publique -, l'exécutif renvoie à une concertation menée par le ministre de la Santé Agnès Buzyn.
Autre lot de consolation, les indemnités de mission des agents seront revalorisées. Bercy précise, par exemple, que l'indemnité kilométrique sera relevée de 17%. Enfin, Olivier Dussopt a indiqué qu'il reconduira la garantie individuelle de pouvoir d'achat en 2018. Autrement dit, il s'agit d'une indemnité que peut bénéficier un agent public si l'évolution de son traitement brut est inférieur, sur quatre ans, à celle de l'indice des prix à la consommation.
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Des mesures "loin d'être à la hauteur" pour les syndicats
Sur France Info ce mardi, Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT (première force syndicale dans la fonction publique) est aussitôt monté au créneau en regrettant la décision du gouvernement de maintenir le gel du point d'indice, "alors qu'il n'y a pratiquement pas eu d'augmentation générale des salaires en sept ans".
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"Cette politique du gouvernement consiste toujours à considérer que ceux qui travaillent sont des privilégiés. On ménage toujours ceux qui ont beaucoup et ceux qui ont un petit peu, ce sont toujours des privilégiés."
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Même discours chez la CFDT. Mylène Jacquot, déléguée syndicale, a estimé que ces mesures sont "loin d'être à la hauteur d'un rendez-vous salarial. Aucune ne concernera l'ensemble des personnels". Malgré les journées de grève et de manifestation du 22 mars et du 22 mai - à l'appel unitaire de toutes les organisations pour cette dernière -, les syndicats n'ont donc pas réussi à peser sur ce "rendez-vous salarial" qu'ils avaient pourtant réussi à décaler. Initialement prévu en octobre, il avait été avancé à leur demande, afin de se tenir avant les arbitrages budgétaires.





