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    Les constructeurs multiplient les mesures de rigueur en Europe

    Lien publiée le 27 septembre 2012

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    (Le Monde) Ventes qui chutent. Pertes financières qui s'accumulent depuis la fin 2011... Dans ce contexte de crise, l'heure est à la réduction des coûts, et aux suppressions d'emplois, chez nombre de constructeurs automobiles en Europe.

    Après PSA Peugeot Citroën, qui a engagé, en juillet, un plan de 8 000 suppressions de postes en France, Ford a annoncé, mardi 25 septembre, un plan d'économies sur le Vieux Continent.

    Le second constructeur américain, qui emploie 66 000 personnes en Europe, prévoit de supprimer "plusieurs centaines" d'emplois administratifs et commerciaux d'ici à fin 2012, par le biais de départs volontaires et d'un moindre recours aux intérimaires. Ford a perdu 420 millions d'euros au premier semestre.

    L'italien Fiat pourrait, quant à lui, sacrifier 110 postes de managers sur 550 selon l'agence Bloomberg, alors que General Motors prévoit de réduire la voilure de sa filiale européenne Opel, qui a perdu 617 millions d'euros depuis le début de l'année. Selon la presse américaine, mille postes d'administratifs au siège du groupe, à Russelsheim, en Allemagne, pourraient être supprimés.

    "LA TEMPÊTE RISQUE DE DURER"

    En ce qui concerne les sites industriels, alors que PSA va fermer son usine d'Aulnay (Seine-Saint-Denis), Opel pourrait faire de même à Bochum, en Allemagne, en 2016.

    Chez Ford, l'arrêt de Genk, en Belgique, n'est pas confirmé. Bob Shanks, le vice-président en charge des finances, a déclaré cet été que l'entreprise s'est, pour le moment, contentée de mettre en place "des semaines de travail plus courtes" et de réduire le recours aux intérimaires.

    "La situation est difficile dans nos usines, nous la gérons à travers le chômage partiel", a aussi expliqué Carlos Tavares, directeur général de Renault, à Latribune.fr, le 21 septembre. "A ce stade, il n'y a pas de plan de suppression d'emplois ou de fermeture de site, a-t-il ajouté. Mais la tempête en Europe risque de durer."

    Arnaud Montebourg soutient cette attitude. Mardi, il s'est dit "favorable à ce qu'on élargisse, à ce qu'on facilite l'usage du travail partiel, plutôt qu'on ferme des usines". "C'est la stratégie allemande qui leur a tant réussi dans la crise", a indiqué le ministre du redressement productif.