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Des dizaines de milliers de manifestants à Madrid contre l'austérité
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Ces manifestations, qui se sont déroulées dans une dizaine de villes, s'inscrivent dans un mouvement de protestation grandissant qui ne montre aucun signe d'essoufflement et pourrait mener à une grève générale courant novembre.
Quelque 60.000 Madrilènes ont répondu à l'appel des syndicats, certains vêtus de t-shirts portant l'inscription : "Avant, j'avais des droits du travail et des droits sociaux".
"Comment peut-il y avoir la paix sans pain ?" ou encore "Leur pillage, ma crise", pouvait-on également lire sur des pancartes.
Pour Carmen Lopez, employée dans un grande magasin, "c'est une honte (...) Retraites, salaires, santé publique et éducation : ils prennent tout". "Ils suppriment l'aide aux personnes sans emploi, juste au moment où elles en ont le plus besoin", déclare de son côté Francisca Valverde, une enseignante. L'éducation est particulièrement touchée, témoigne Agustin Moreno, professeur dans la banlieue madrilène. "Ils ont vraiment coupé dans le budget de l'éducation, raconte-t-il. Il y a moins de ressources, moins d'enseignants et plus d'élèves."
Des centaines de milliers d'Espagnols sont régulièrement descendus dans la rue ces derniers mois pour protester contre la politique du gouvernement de droite, qui tente par ailleurs de rassurer les investisseurs sur la stabilité du pays alors que des élections régionales approchent.
SOUS PRESSION
Les syndicats menacent d'appeler à une grève générale si le gouvernement n'organise pas de référendum sur les mesures d'austérité.
"La balle est dans le camp du gouvernement, concernant la question d'une grève générale. S'il s'apprêtait à organiser un référendum, les choses seraient complètement différentes", a déclaré Ignacio Fernando Toxo, dirigeant du premier syndicat espagnol.
Ce syndicat, les Commissions ouvrières, avait indiqué à Reuters la semaine passée qu'un appel à la grève pourrait être lancé pour le 4 novembre. Le président du gouvernement, Mariano Rajoy, a dévoilé fin septembre un budget prévoyant 13 milliards d'euros de nouvelles économies.
Des élections régionales se tiendront par ailleurs prochainement en Galice, au Pays basque espagnol et en Catalogne. Dans cette dernière, la voix des indépendantistes se fait de plus en plus entendre.
Selon un sondage dont les résultats ont été publiés dimanche par le quotidien "El Pais", 77% des Espagnols soutiennent les manifestants. Neuf personnes interrogées sur dix s'attendent par ailleurs à un durcissement du mouvement.
Madrid, qui n'a pas demandé de plan d'aide européen, pourrait cependant avoir à s'y résoudre afin de prévenir une envolée de ses taux d'emprunts sur les marchés des capitaux.