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L'usine PSA d'Aulnay menacée selon la CGT, "pas d'actualité" dit le groupe
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
S'appuyant sur un document interne, la CGT, premier syndicat du groupe, a affirmé que PSA prévoyait de fermer son site d'Aulnay "courant 2014" et celui de Sevelnord (Hordain, Nord) en 2013. Les deux sites emploient respectivement 3.600 et 2.600 salariés.
Le document, daté du 23 août 2010, situe "la fenêtre d'annonce possible, dans le calendrier électoral français, au 2ème semestre 2012", soit après l'élection présidentielle.
La direction a aussitôt répondu que la fermeture d'Aulnay n'était "pas un sujet d'actualité", affirmant que le document, vieux de près d'un an, n'avait pas valeur de décision. Elle n'a rien dit en revanche du cas de Sevelnord.
Selon le groupe, la note n'était qu'"un document préparatoire", PSA ayant le devoir d'"anticiper sur ces sujets dans le contexte de crise qui était celui de l'industrie automobile à l'été 2010".
Denis Martin, directeur industriel de PSA, interrogé lors d'une conférence téléphonique, a martelé qu'il s'agissait d'"un vieux document d'étude" et affirmé qu'il fallait "arrêter d'inquiéter les salariés".
La direction devait recevoir les syndicats jeudi après-midi et a indiqué qu'elle entendait convoquer "un Comité Central d?Entreprise exceptionnel dans les prochains jours, pour une mise au point".
Le ministre de l'Industrie Eric Besson devait également s'entretenir jeudi soir avec le président du directoire de PSA, Philippe Varin.
Au cours de la conférence de presse de la CGT, Bruno Lemerle, représentant au CCE et au comité de groupe européen, a reproché à la direction d'avoir "menti depuis des années".
"On va demander des comptes", a-t-il prévenu, faisant valoir que PSA "se porte extrêmement bien", ayant "battu son record de ventes avec 3,6 millions de véhicules vendus en 2010 et son record de profit (plus d'un milliard d'euros en 2010)".
Selon lui, "une partie des mesures envisagées dans ce document ont déjà été mises en oeuvre, notamment l'augmentation de la production à Poissy (Yvelines) pour préparer la fermeture d'Aulnay et la fin de l'alliance avec Fiat pour le site de Sevelnord", annoncée il y a environ un mois et qui doit prendre effet en 2017.
Jean-Pierre Mercier, délégué syndical à Aulnay, a affirmé que "la politique suivie actuellement à Aulnay démontre la véracité de cette note", l'usine étant passée de 418.000 véhicules produits par 6.200 ouvriers en 2003 à 195.000 véhicules en 2010.
Pour Ludovic Bouvier (CGT Sevelnord), l'usine de Sevelnord créée en 1992 vit "le même scénario", ayant perdu 2.000 salariés en cinq ans.
Les autres syndicats du groupe semblaient dans l'expectative.
"On attend de s'expliquer avec la direction", a indiqué à l'AFP Anne Valleron (CFE-CGC), disant avoir déjà vu "des notes de ce style" dans le passé, son collègue de la CFDT Ricardo Madeira, soulignant de son côté que son syndicat avait "des inquiétudes sur ces deux sites depuis un moment".
L'annonce de la CGT a aussi suscité des réactions d'élus. Le député apparenté PCF de Seine-Saint-Denis Jean-Pierre Brard a ainsi pris la parole à l'Assemblée pour "alerter" ses collègues sur la "note interne" menaçant, selon lui, "15.000 emplois", y compris les emplois induits.
Le site d'Aulnay, créé dans les années 1970, produit la Citroën C3, véhicule le plus vendu de la gamme Citroën. Selon des salariés interrogés par l'AFP, l'information concernant les menaces pesant sur l'usine, avait beaucoup circulé depuis la veille.




