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Grand débat : les garants regrettent les «interférences» de l’exécutif
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Les cinq personnalités chargées de veiller à l'impartialité du débat font un bilan «positif» du processus, mais déplorent les interventions répétées du gouvernement.
Ils sont chargés de veiller à l’impartialité du grand débat national voulu par Emmanuel Macron. Désignés en janvier par le gouvernement et les présidents d’assemblées, les cinq «garants» ont dressé mardi un bilan «positif» de l’exercice, non sans l’assortir de plusieurs réserves, visant notamment les «interférences» de l’exécutif dans le processus. «Le bilan est plutôt positif, avec quelques réserves», a résumé l’un des garants, le politologue Pascal Perrineau, se félicitant que «la diversité des territoires ait été relativement bien représentée» via les débats locaux, qu’aient émergé des «sujets pas prévus au départ, comme la culture, l’éducation ou la santé».
Les garants ont en revanche déploré le «calendrier excessivement serré» du grand débat. Ils ont également critiqué la formulation «biaisée» de certaines questions posées aux internautes sur le site du grand débat. En matière fiscale, ceux-ci étaient ainsi invités à s’exprimer sur les «dépenses publiques à réduire en priorité» mais pas sur celles qu’ils souhaiteraient éventuellement augmenter. Les garants n’ont pas constaté de détournement massif du grand débat par des lobbies, tout en relevant «quelques cas où des associations se sont mobilisées pour poster des lettres-types» sur le site du débat.
Exercice participatif ou promotion gouvernementale ?
Ce sont surtout les «interférences» de l’exécutif dans le grand débat que les garants ont mis en question. Tout au long du processus, les ministres et le chef de l’Etat lui-même sont intervenus à de multiples reprises dans des réunions locales d’élus ou de citoyens, des opérations de communication largement médiatisées. «Nous avons assez tôt précisé qu’il était nécessaire pour les membres de l’exécutif à se mettre en retrait du grand débat, a souligné Pascal Perrineau. Nous n’avons pas été entendus. Il est important de ne pas confondre ce qui relève d’un exercice participatif et la promotion de l’action du gouvernement.» Pour le politologue, «une communication trop intense a pu contribuer, non pas à calmer la méfiance, mais à l’activer».
Le grand débat entre cette semaine dans une nouvelle phase, marquée par la fin, vendredi, des débats locaux et du recueil des contributions en ligne. À partir du même jour, des «conférences» réuniront, dans chaque région, quelques dizaines de citoyens tirés au sort. S’ouvre aussi le temps de la restitution des premiers débats, une opération sur laquelle «le gouvernement n’aura pas le monopole», se sont satisfaits les garants : «Les contributions étant en open data, toute personne intéressée par la personne citoyenne» pourra y accéder et en faire sa propre interprétation. Les garants publieront début avril leurs observations définitives sur le déroulement du grand débat.




