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Grèce : mobilisation de masse aujourd'hui / Le parlement assiégé / Le ministère de la justice attaqué
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
une camarade grecque à Paris
+ http://fr.contrainfo.espiv.net/2011/06/15/juin-la-greve-generale-en-grece-en-direct-2/
Aujourd'hui il y a le début du vote du nouveau plan d'austérité, en même temps que les agences de notation baisse la note de la grèce à CCC en la rendant le pays le plus mal noté au monde.
Une mobilisation énorme est en train de se dérouler sur les places, dont celle de Syntagma à Athènes. Des milliers de personnes essayent d'encercler le parlement. On parle des plus grosses manifestations après la chute de la dictature. Les manifestations syndicales ont rejoint les "indignés". Il y a des heurts avec les CRS (10000 selon les journaux grecs), beaucoup de lacrymos, des arrestations et des blessés. Des groupes fascistes prêtent main forte à la police et affrontent les manifestants. Un grand groupe de manifestants furieux attaquent 3 unités de la police anti-émeutes dans Filellinon street. Les témoignages font état de 4.000 personnes se battant contre les flics dans cette rue.
La grève est très suivie entre 90% et 100% dans beaucoup de secteurs (ports, trains, electricité, etc...).
Des préfectures commencent à être occupées un peu partout : le QG de la préfecture de Grèce centrale (Lamia), Crète (après la fin de la manifestation l’Assemblée Populaire Ouverte a décidé d’occuper les locaux de la préfecture), Corfou et Syros... A Ioannina, environ 70 manifestants ont tenté d’occuper la préfecture. 15 d’entre eux ont réussi à entrer et de petits affrontements ont éclaté à l’intérieur du bâtiment. Les forces de police ont encerclé le bâtiment mais un groupe de 150 manifestants, en solidarité avec ceux qui ont réussi a entrer ont combattu et repoussé les escadrons de police.
Des manifestants ont lancé ce mercredi des engins incendiaires sur le bâtiment abritant dans le centre d’Athènes le ministère de la Justice, situé sur la place Syntagma, la plus grande de la capitale, où se tient également le Parlement.
A Thessalonique, malgré la pluie, des milliers de personnes encerclent les locaux du sous-ministère du Nord de la Grèce.
Le PASOK est de plus en plus divisé (désolidarisation de députés, demande de démissions, demande d'élections, etc.), et la droite déclare ne pas soutenir les propositions du gouvernement.
Syriza et PC grec ne participent pas à la séance parlementaire, refusant de participer au processus.




