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1er mai : giflé par un policier, ce manifestant va porter plainte
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

Yohann, 45 ans, est l’homme que l’on peut voir se prendre deux claques par un policier sur une vidéo filmée pendant la manifestation du 1er mai.
Tournée boulevard du Montparnasse pendant la manifestation du 1er mai, la scène a fait le tour des réseaux sociaux et a entraîné l’ouverture d’une enquête de l’IGPN. On y voit un policier asséner deux gifles à un homme devant un bar. Cet homme, c’est Yohann, 45 ans et Gilet jaune de longue date, qui donne sa version des événements.
À ce moment-là, lui et sa mère de 64 ans cherchaient un lieu où se mettre en sécurité. Quand il s’est retourné, il « a vu un cordon de CRS qui poussait les gens avec les matraques et les boucliers, tout en matraquant les gens », raconte Yohann à LCI. Il a alors remarqué qu’un magasin était ouvert, en l’occurrence le bar-tabac La Brazza.
Il voulait protéger sa mère
« J’ai poussé ma mère à l’intérieur et je suis resté devant, explique Yohann à France Info. Là, un policier a poussé un homme en lui disant : “Casse-toi connard !”, comme on le voit sur la vidéo. Et moi, j’ai répliqué en disant : “Non, toi, casse-toi !” Ensuite, les images parlent d’elles-mêmes : Je me prends une claque. » Le quadragénaire nie en revanche avoir dit « Toi aussi casse-toi, sac à merde », expression que l’on peut entendre dans la vidéo. « On entend bien que c’est quelqu’un de plus proche de la personne qui filme qui prononce cette phrase », juge-t-il.
Après avoir été gifle, Yohann ne réagit pas. Un policier l’attrape mais il est tiré à l’intérieur du bar par d’autres manifestants, qui baissent le rideau. « C’est bien nous qui l’avons fait, et non les forces de l’ordre comme on a pu le lire », précise-t-il. Selon lui, une quinzaine de personnes se trouvaient dans le bar. « Asphyxiées » par du gaz lacrymogène, elles sont sorties par la porte arrière du commerce.
Yohann a fait savoir qu’il déposerait plainte ce samedi auprès du procureur de la République. Il affirme ne « pas avoir de haine » envers le policier qui l’a giflé. « J’ai de la haine envers les personnes qui leur donnent des ordres », ajoute-t-il. Les forces de l’ordre « ont du mal avec toutes les semaines qu’il y a de mobilisation. Je peux comprendre, mais à un moment il faut savoir discuter ».




