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PSA refuse de s'engager sur l'usine d'Aulnay
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Hier, lors d’ un comité central d’ entreprise, la direction de PSA n’ a pas répondu à la motion des syndicats qui réclamaient des assurances sur la pérennité du site d’Aulnay-sous-Bois.
Dès 16 heures, une déléguée syndicale apportait la nouvelle aux salariés rassemblés sur le trottoir devant le siège de PSA, avenue de la Grande-Armée, à Paris : « Ils ne veulent pas répondre à notre motion! » Hier, au terme d’ un comité central d’ entreprise (CCE) de plus de trois heures, les délégués syndicaux de l’ usine PSA Peugeot Citroën d’Aulnay-sous-Bois sont repartis bredouilles. La direction du constructeur n’ a fourni aucun engagement, ni oral ni écrit, sur la survie du site industriel dans les années à venir.
« Pour nous, c’ est un aveu, ils veulent fermer le site d’Aulnay, estime Jean-Pierre Mercier, délégué central CGT. Nous posons la question au gouvernement : est-ce qu’ il va laisser faire sans réagir? » La CGT avait révélé il y a deux semaines un document interne envisageant la fermeture de l’ usine aulnaysienne et de celle de Sevelnord (Nord). Document dont la direction a depuis affirmé qu’ il n’ était plus d’ actualité.
Hier, à l’ issue du CCE, le directeur industriel, Denis Martin, louvoyait : « Nous ne ferons jamais de promesses irresponsables », a-t-il indiqué face à la presse, annonçant « un travail de fond avec les syndicats » sur la compétitivité du groupe. Mais il en faudra plus pour rassurer les salariés d’Aulnay, dont quelques-uns étaient présents hier aux portes du siège, avec leurs collègues de Sevelnord et de Poissy (Yvelines). « Ça fait dix-sept ans que je travaille à l’ usine, et dix-sept ans que j’ entends dire que ça va fermer. Mais là, la direction n’ a pas contesté l’ existence des documents et tout le monde est très inquiet », explique Tania Susselt, déléguée du SIA, syndicat n’ existant qu’ au sein du groupe automobile. Signe de la gravité de la situation, tous les syndicats de l’ usine aulnaysienne étaient signataires de la motion présentée lors du CCE, qui réclamait le maintien du site au moins jusqu’ en décembre 2016 et l’ attribution de la fabrication d’ un nouveau modèle. Et plus de 2200 employés ont déjà signé la pétition réclamant, elle aussi, le maintien du site.
La CGT promet une lutte marathon
Mais sur le plan national, des divergences sont apparues hier. Plusieurs délégués centraux (FO, CFTC, CFE-CGC) n’ ont pas approuvé la motion, contestant la réalité des menaces de fermeture : « l’ information donnée par la CGT remonte à 2008 ou 2009, le contexte n’ est plus le même. Il n’ y a pas de fermeture d’Aulnay à ce jour », assure Christian Lafaye, délégué central FO. Un peu partagé, Eric Charlier, délégué CFE-CGC d’Aulnay, confirme que son syndicat n’ a pas voté la motion lors du CCE… alors que lui-même l’ avait signée à Aulnay. « Notre préoccupation, c’ est de traiter le problème globalement pour que personne ne nous reproche d’ avoir privilégié un site plutôt qu’ un autre », explique-t-il.
Les regards se tournent désormais vers les quelque 3600 salariés aulnaysiens. Jean-Pierre Mercier promettait hier une lutte équivalente à « plusieurs marathons ». « Je peux vous garantir qu’ on entendra parler de nous dans les mois qui viennent », a-t-il assuré, tout en écartant l’ idée d’ une grève dans l’ immédiat : « On l’ envisagera quand on sera capables de la mener. »




