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Algérie - Procès de Louisa Hanoune: L’Alternative démocratique réclame sa relaxe

Lien publiée le 23 septembre 2019

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https://www.elwatan.com/edition/actualite/proces-de-louisa-hanoune-lalternative-democratique-reclame-sa-relaxe-22-09-2019

Les Forces de l’alternative démocratique ont exigé, hier, la «relaxe pure et simple» de Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs, dont le procès est programmé demain au tribunal militaire de Blida.

«Le procès du premier chef de parti politique de l’opposition emprisonné pour ses positions et activités politiques est programmé pour le lundi 23 septembre 2019 au tribunal militaire de Blida», ont souligné les Forces de l’alternative démocratique dans communiqué. Composées de partis de l’opposition (FFS, RCD, PT, PST, PLD, MDS, UCP), de la Laddh et de plusieurs personnalités politiques, les Forces ont réitéré «leur ferme condamnation de la politique de criminalisation de l’action politique et du délit d’opinion».

Militant en faveur de l’instauration d’un processus constituant, l’Alternative démocratique exige «la relaxe pure et simple de Louisa Hanoune, secrétaire générale du PT, et la libération de tous les détenus politiques et d’opinion».

Le tribunal militaire de Blida avait rejeté, le 9 septembre, une troisième demande de libération de Louisa Hanoune, députée depuis 1997 et candidate aux trois dernières élections présidentielles. Incarcérée depuis le 9 mai à la prison de Blida, Louisa Hanoune est poursuivie pour «conspiration en vue de porter atteinte à l’autorité du commandant de l’institution militaire» et «conspiration contre l’autorité de l’Etat», dans un dossier visant Saïd Bouteflika, ainsi que les ex-patrons des services secrets, les généraux Mohamed «Toufik» Mediène et Athmane «Bachir» Tartag, inculpés pour les mêmes chefs d’inculpation, des crimes pour lesquels ils encourent cinq à dix ans de prison selon le code de justice militaire.

Au lendemain de l’incarcération de Louisa Hanoune, le PT avait dénoncé «cet acte antidémocratique qui criminalise l’action politique, dirigé aussi contre les millions d’Algériens et Algériennes engagés dans la révolution inédite pour le départ du système». Depuis, les militants du PT ont constitué un comité national pour la libération de Louisa Hanoune et lancé une pétition.