[RSS] Twitter Youtube Page Facebook de la TC Articles traduits en castillan Articles traduits en anglais Articles traduits en allemand Articles traduits en portugais

Newsletter

Ailleurs sur le Web [RSS]

Lire plus...

Twitter

Grèce : le « trésor suisse » de la famille Papandréou

Lien publiée le 3 décembre 2012

Tweeter Facebook

Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

La mère de l'ancien Premier ministre serait détentrice d'un compte en Suisse d'un montant record.

a « liste Lagarde », qui fait état de 2.059 détenteurs grecs d'un compte en Suisse, provoque de nouveaux remous. Selon deux journaux grecs, « To Vima » et « Proto Thema », la mère de l'ancien Premier ministre Georges Papandréou aurait été détentrice d'un compte en Suisse sur lequel dormirait près de 550 millions d'euros.

Margaret Papandréou, 89 ans, figurerait donc sur la fameuse liste des « évadés fiscaux ». Plusieurs sources, dont un député grec, ont confirmé l'information, qui a été démentie par la famille de l'ancien Premier ministre du pays. « Pourquoi ces mensonges ? Pourquoi ces attaques ? Peut-être parce que ma famille n'a jamais servi de groupes d'intérêt dans ce pays », réagit Margaret Papandréou ainsi dans un communiqué. Georges Papandréou, qui a démissionné l'an dernier du poste de Premier ministre, estime pour sa part que ce sont des « rumeurs sans fondement ».

Selon les deux journaux grecs à l'origine de l'information, le compte suisse de Margaret Papandréou détiendrait le plus haut montant de la « liste Lagarde ». Le compte en question était caché au sein de la liste, publiée le mois dernier par un autre magazine grec. Le compte était associé à une dénommée Maria Panteli, qualifiée dans la liste comme étant « administratrice ».

Cette liste, obtenue par les autorités françaises auprès d'un ancien employé de HSBC, fait état de plus de 2.000 détenteurs grecs de comptes en Suisse, dont la valeur cumulée serait supérieure à 1,5 milliard d'euros. Fournie par la France à la Grèce en 2010, la liste n'a jamais donné lieu à des poursuites. La justice grecque s'est saisie du dossier la semaine dernière, afin d'établir si les gouvernements successifs ont volontairement, ou non, enterré cette liste.