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La BCE voit désormais la zone euro en récession en 2013 comme en 2012
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Le retour de la croissance en zone euro attendra 2014. C'est du moins le message laissé hier par les membres du Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE) après leur dernière réunion mensuelle de l'année, décisive sur la politique monétaire. L'institut d'émission s'attend désormais à un recul du PIB de la zone euro de - 0,3 % en 2013, dans la foulée d'un deuxième trimestre d'affilée négatif pour l'année en cours. Si 2012 est désormais attendu en contraction de - 0,5 %, contre - 0,4 % précédemment, la révision est drastique pour 2013, alors qu'une reprise de 0,5 % était encore escomptée début septembre. Publiant pour la première fois une prévision pour 2014, la BCE voit un rebond de 1,4 % s'effectuer.
Dans ce contexte déprimé, le cours accommodant de la politique monétaire a été laissé inchangé. Le principal taux directeur est resté à 0,75 % ; niveau auquel il campe depuis juillet. Mais la phrase du président de la BCE, Mario Draghi, indiquant qu'il y a eu « une large discussion » et qu'« au final le consensus qui a prévalu a été de laisser les taux inchangés », est perçu par les experts de la banque NordLB comme le signal d'un nouveau desserrement monétaire en début d'année prochaine. Mario Draghi a toutefois relativisé les choses. Selon lui, l'annonce à la fin de l'été du programme de rachat potentiel de dette souveraine en quantité illimitée, les OMT, a plus fait pour détendre la situation, notamment celle des pays très endettés, que n'aurait pu le faire une nouvelle baisse des taux directeurs.
Les prémices d'une reprise
La fin 2013 devrait voir une modeste reprise économique poindre en zone euro, selon la BCE. Une reprise profitant du cours « accommodant » de la politique monétaire, de l'amélioration significative sur les marchés, enfin d'une demande externe relevant la tête. On a constaté récemment un premier relèvement du climat des affaires en Allemagne comme d'indices du secteur manufacturier en France et en Italie.
Concernant l'inflation, la BCE la voit à 2,5 % cette année, ce qui revient à dépasser nettement les clous de son mandat portant sur un niveau proche mais inférieur à 2 %. Ce qui compte est la prévision d'inflation, qui est, elle, abaissée pour l'an prochain, à 1,6 % contre 1,9 % jusqu'ici. Le recul serait encore plus net en 2014, à 1,4 %.
Tout concourt à placer la BCE devant un dilemme, note Christian Schulz, de la Berenberg Bank. La croissance en berne, l'inflation retombant et le chômage record en zone euro la pousseraient à mener une politique monétaire plus stimulante. Mais la résistance offerte par des pays clefs, l'Allemagne en premier, retardent sa prise de décision.
Au sujet de l'union bancaire et du rôle à jouer par la BCE, devenant un super-régulateur des banques de la zone, l'enlisement des discussions au plan politique n'inquiète pas Mario Draghi. Il s'est dit persuadé qu'un accord serait obtenu prochainement.




