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Grèce : le parlement vote la saignée du peuple grec - Le ministère de l'économie est en feu - Communiqué de l'assemblée de Syntagma
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Selon les pompiers, le feu s'est déclaré "dans ou près de la Poste" qui occupe la moitié du rez-de chaussée du ministère, situé tout en bas de la place Syntagma, en face du parlement où a été voté dans l'après-midi un plan d'austérité de quatre ans, vivement contesté par la rue.
"Les pompiers font ce qu'ils peuvent, mais il leur est difficile d'approcher en raison des incidents", a indiqué une porte-parole des pompiers.
Une épaisse fumée noire s'élevait du passage public où se trouve l'entrée de la Poste.
Les affrontements ont repris mercredi après l'adoption par le parlement du nouveau plan d'austérité sur la place Syntagma située dans le centre-ville, noyée sous les gaz lacrymogènes envoyés par la police pour tenter de disperser les manifestants.
En fin d'après-midi, ces affrontements avaient provoqué le transfert à l'hopital pour des premiers soins de 72 personnes, dont 26 policiers, tandis que la police a procédé à trois arrestations, selon la police et les services d'urgence.
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Communiqué de l’assemblée de Syntagma (28/06)
Ils sont condamnés à l’annulation et nous à la victoire !
Des milliers de manifestants ont répondu à l’appel des syndicats et du mouvement des places à la grève générale de 48h pour l’annulation du programme à moyen terme dans la rue.
Avec la rage de ceux qui ont raison et en ayant comme arme de défense unique nos corps et la détermination dictée par le « jusqu’ici ! », on s’est rassemblé devant le bastion de la honte (Parlement) à la place de Syntagma. Nos voix se sont réunies avec les voix des indignés et déterminés de Calamata, de toute la Péloponnèse, de Corfu et de Canée. Elles se sont réunies avec Thessalonique et toute la Grèce du nord, avec tous ceux ne désirant pas la disparition de leurs vies et ne cessant pas devant les pseudo-dilemmes du gouvernement, de la « troika » et des banquiers.
L’attitude de la police, du bras répressif de la politique du mémorandum et du programme à moyen terme –même si attendue- a été tout à fait scandaleuse : un tir écrasante des gaz lacrymogènes (même à la station de secours de la place), des manifestants blessés (plus de 270), encerclement et menace d’évacuation de la place, des démonstrations de poing chimique et militaire. Mais dans le vide…
Le monde, nous tous, en contournant et en surmontant les nuages de la répression et le catastrophe environnementale politique, nous avons pris les choses dans nos mains ! C’était l’heure ! Avec du football, avec de la danse, de la musique et des chaînes de solidarité au centre de la place, nous l’avons réoccupé en obligeant les forces de répression à céder ! Malgré la vidange des gaz chimiques, l’ensemble des manifestants insiste : Nous ne partirons pas s’ils ne partent pas !
Et il faut ne pas oublier : Ceux qui nous étouffent au gaz lacrymogène vont être étouffés par notre indignation ! On continue les 48 heures dans la rue. Tous et toutes au concert à 18h [à Syntagma] et au blockage demain matin à 8h ! Les memoranda peuvent tomber ! C’est soit eux, soit nous !
…et vu que c’est nous qui avons raison, il n’y a qu’une réponse à ce dilemme : C’est nous ! Jusqu’à la victoire !
L’assemblée populaire de Syntagma, le 28/06/2011




