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Thomas Portes, ex-porte-parole de Sandrine Rousseau : "J’ai décidé de rejoindre la campagne de Mélenchon"
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

INTERVIEW - D'abord engagé aux côtés de Benoît Hamon, puis de l'écoféministe pendant la primaire des Verts, le trentenaire rallie «l'union populaire», mouvement de soutien au candidat Insoumis pour la présidentielle de 2022.
Thomas Portes a été porte-parole du mouvement de Benoît Hamon «Génération.s», puis de l'écoféministe Sandrine Rousseau lors de la primaire des Verts.
LE FIGARO. - Ex-porte-parole de Sandrine Rousseau à la primaire des écologistes, avez-vous choisi votre candidat pour la présidentielle ?
Thomas PORTES. - Au regard de l'urgence, du danger à la fois d'un nouveau quinquennat d'Emmanuel Macron - avec les conséquences terribles que l'on imagine -, et le risque d'un basculement du pays dans l'extrême droite, je crois qu'il y a besoin de s'engager dans un projet de gauche qui peut être majoritaire et radical sur les questions sociales et écologiques. C'est ce que porte Jean-Luc Mélenchon. C'est pourquoi, j'ai décidé de rejoindre l'union populaire et sa campagne.
Yannick Jadot (EELV) n'incarne-t-il pas cette radicalité ?
J'ai beaucoup de respect pour Yannick Jadot qui mène depuis des années un combat sur les questions écologiques. Simplement, je pense que les réponses qu'il a aujourd'hui ne sont pas celles d'une remise en cause des logiques libérales du système. J'ai fait partie de cette génération qui a vu le mouvement progressiste d'Alexis Tsipras prendre le pouvoir en Grèce avant de se soumettre à l'Union européenne. Pour ma part, je partage ce que dit Jean-Luc Mélenchon : si on arrive au pouvoir, nous appliquerons notre programme et nous désobéirons aux traités européens. C'est une des différences avec Yannick Jadot.
Tendez-vous la main à Sandrine Rousseau ?
Je respecte son engagement aux côtés des écologistes et de Yannick Jadot. Je pense cependant que des passerelles sont à construire avec toutes celles et ceux qui portent aujourd'hui des projets politiques radicaux, de gauche, et qui mettent les questions sociales et écologiques au même niveau. Demain, nous aurons besoin de tous ces gens-là pour prendre le pouvoir et redonner de l'espoir à des millions de gens.
Êtes-vous toujours porte-parole de «Génération.s», mouvement qui soutient la candidature de Yannick Jadot?
Non, j'ai rendu mon mandat mercredi. Je garde beaucoup de respect pour cette organisation.
Vous rejoignez le «Parlement de l'union populaire» de Jean-Luc Mélenchon. Quel va être son rôle ?
C'est une démarche qui permet de tisser des ponts entre le mouvement politique et les mouvements sociaux, syndicaux, associatifs tout en respectant leur autonomie. Cela permet d'inclure des gens qui font de la politique au plus près du terrain, qui peuvent convaincre les citoyens d'aller voter. Nous avons besoin d'eux. C'est important de travailler ensemble et de construire des projets politiques. Nous avons besoin de toute cette effervescence, de ce bouillonnement de ces forces progressistes qui, en réalité, mènent le même combat.
Vous êtes un ancien communiste. Que pensez-vous de la candidature de Fabien Roussel (PCF) ?
Je trouve dommage que Jean-Luc Mélenchon et les communistes ne soient pas rassemblés, comme en 2012 et en 2017. À l’époque, nous avions levé un espoir immense dans la population, notamment chez les jeunes qui aujourd'hui ne votent pas. Je pense, j'espère, qu'on arrivera à se retrouver prochainement pour avoir une dynamique de campagne pour nous permettre de gagner. L'enjeu c'est d'exercer le pouvoir pour changer les choses.




