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L’amour plus fort que le capital ?
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
La cause semble entendue : l’amour aurait été annexé par le capitalisme, avalé par les publicités de la Saint-Valentin, digéré par les téléfilms de Noël, uberisé par Tinder. De nos quêtes amoureuses, ils ne resteraient que des morceaux épargnés par le système mais qui seraient de toute façon bousillés par le patriarcat et quelques souvenirs de lycée, devenus depuis des « relations » Linkedin et des gens que l’on envie sur Instagram. Pour les gens critiques de la société de classe et patriarcale dans laquelle on vit, se réclamer de l’amour, voire en parler, n’a pas bonne presse. Au mieux expression de sa niaiserie face à la cruauté du monde, à peine à la hauteur d’un discours de Hugh Grant dans Love Actually, au pire signe de son conservatisme petit bourgeois, qui plus est nostalgique des femmes soumises et du confort individualiste. Dans cet article, je tente de soutenir l’idée inverse : et si nos sentiments à l’égard des autres – j’y inclue l’amour, l’amitié, la camaraderie – constituaient en fait les plus gros cailloux dans la chaussure des promoteurs du capitalisme total ? Et si le petit battement de cœur que nous ressentons à l’égard d’autrui – désir, tendresse, affection, estime, attachement … – était la seule chose qui nous empêchait de devenir les individus rationnels, égoïstes et intéressés que les théoriciens du libéralisme ont imaginés ? Bref, l’amour ne serait-il pas, par essence, anticapitaliste ?




