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Vers une grève interprofessionnelle le 18 octobre ?

Lien publiée le 13 octobre 2022

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

Pénurie de carburant : la CGT appelle à "une grève nationale interprofessionnelle pour les salaires et contre les réquisitions" (francetvinfo.fr)

La journée du mardi 18 octobre était initialement dédiée à une manifestation de cheminots. Le syndicat veut fédérer au-delà. 

Des syndicalistes et des employés de la CGT rassemblés à la raffinerie TotalEnergies à Gonfreville-l'Orcher (Seine-Maritime), le 10 octobre 2022. (LOU BENOIST / AFP)

Des syndicalistes et des employés de la CGT rassemblés à la raffinerie TotalEnergies à Gonfreville-l'Orcher (Seine-Maritime), le 10 octobre 2022. (LOU BENOIST / AFP)

Le mouvement de grève dans les raffineries va-t-il s'étendre à d'autres secteurs professionnels ? Une manifestation nationale des cheminots, prévue mardi 18 octobre à Paris à l'appel de la CGT, "va devenir une grève nationale interprofessionnelle pour les salaires et contre les réquisitions", a appris France Télévisions auprès du syndicat, mercredi 12 octobre. La CGT des Bouches-du-Rhône avait menacé d'appeller à "la mobilisation générale" dans tous les secteurs à la première réquisition sur un des sites pétroliers du pays.

Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, venu "soutenir" mercredi les salariés d'ExxonMobil à Notre-Dame-de-Gravenchon (Seine-Maritime), a annoncé le dépôt, jeudi, d'un recours en référé contre les réquisitions de quatre d'entre eux. Conformément à l'annonce de la Première ministre mardi, ces salariés d'ExxonMobil ont été réquisitionnés pour permettre le fonctionnement du dépôt normand, deux pour mercredi, et deux pour jeudi matin, a annoncé le ministère de la Transition énergétique. 

Une rencontre avec la direction de Total mercredi

L'exécutif fait la différence entre la situation à ExxonMobil, où "il n'y a plus aucune raison" de blocage après l'accord entre la direction et des syndicats lundi, et à TotalEnergies, où aucune négociation n'avait encore démarré avant mercredi. Pour la première fois, la direction a accepté de recevoir le syndicat ce jour même.

La CGT, qui a lancé la grève le 27 septembre chez TotalEnergies, revendique 10% d'augmentation pour 2022, contre les 3,5% obtenus en début d'année, afin de compenser l'inflation et de profiter des bénéfices exceptionnels du groupe. 

Un appel à "la grève générale" du côté de Sandrine Rousseau

Six des huit raffineries de l'Hexagone sont en grève. A 17 heures, mercredi, 30,8% des stations-service étaient en difficulté au niveau national, une majorité dans les Hauts-de-France et en Ile-de-France. Emmanuel Macron a assuré sur France 2 qu'il prévoyait "un retour à la normale dans la semaine qui vient", appelant "à la responsabilité" la direction de TotalEnergies et la CGT. 

Face aux automobilistes exaspérés, le gouvernement est de plus en plus critiqué par les oppositions. La députée écologiste Sandrine Rousseau a appelé mercredi à "la grève générale", quand Mathilde Panot (LFI) s'est rendue parmi les grévistes d'ExxonMobil à Gravenchon.