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Juan Branco, libéré sous contrôle judiciaire au Sénégal et bientôt expulsé vers la France
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Le Franco-Espagnol, défenseur de l’opposant sénégalais Ousmane Sonko, était écroué depuis dimanche à Dakar, et notamment inculpé pour attentat, complot et diffusion de fausses nouvelles.
L’avocat franco-espagnol Juan Branco, inculpé et écroué dimanche à Dakar, a été placé lundi 7 août sous contrôle judiciaire et est en passe d’être expulsé vers la France, a rapporté l’un de ses avocats et un haut responsable au ministère de la Justice sénégalais.
« Il a été extrait de prison ce matin et présenté au juge qui lui a signifié son placement sous contrôle judiciaire », ont déclaré à l’Agence France-Presse Mes Robin Binsard et Yassine Bouzrou, ses avocats à Paris. « Il est dans un poste de police en vue d’être conduit à l’aéroport. Il est épuisé mais soulagé d’être remis en liberté », a ajouté Me Binsard. L’information a été confirmée par une source haut placée du ministère de la justice.
Cette annonce intervient au lendemain du placement en détention de Juan Branco, recherché par les autorités sénégalaises, après son arrestation en Mauritanie voisine. Le trentenaire avait refusé de boire et de s’alimenter, et décidé de garder le silence et de n’autoriser personne à l’assister, avait alerté dans un message transmis à l’Agence France-Presse (AFP) Me Ciré Clédor Ly, qui l’attendait avec un autre avocat à son arrivée dans la capitale après son transfert de Mauritanie.
Le juge l’avait inculpé pour attentat, complot, diffusion de fausses nouvelles et actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles politiques graves. Plus tard dimanche, de nouvelles charges, de séjour irrégulier et d’outrage à magistrat, lui ont été signifiées, ont rapporté ses avocats parisiens, Mes Robin Binsard, Luc Brossollet et François Gibault.
« Ces chefs d’inculpation trahissent la véritable nature de cette procédure, qui n’a pour autre but que de faire cesser les combats judiciaires de Juan Branco », ont dit ses avocats français. Ils avaient annoncé la saisine immédiate du groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire contre « cette procédure gravement attentatoire aux libertés individuelles ».
Défense de l’opposant Ousmane Sonko
Me Branco s’est fait un nom au Sénégal en prenant part à la défense d’Ousmane Sonko, opposant engagé depuis 2021 dans un bras de fer avec le pouvoir et la justice qui a donné lieu à plusieurs épisodes de violences meurtrières. L’avocat franco-espagnol a particulièrement suscité l’attention en annonçant une plainte en France et une saisine de la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye contre le président Macky Sall pour « crimes contre l’humanité » en juin, alors que le pays venait de connaître ses pires troubles depuis des années.
Il est visé depuis mi-juillet par une enquête de la justice sénégalaise qui a annoncé la délivrance d’un mandat d’arrêt. Après son entrée subreptice sur le territoire du Sénégal, où il est apparu aux côtés des avocats sénégalais de M. Sonko le 30 juillet, Me Branco a été arrêté en Mauritanie après plusieurs jours de recherches, et remis aux autorités sénégalaises.
Signe de l’importance accordée au sujet, le ministre de l’Intérieur Antoine Abdoulaye Félix Diome a annoncé son arrestation samedi soir lors d’un débat à l’Assemblée nationale. Me Branco dit avoir été « kidnappé » à environ 100 km de la capitale mauritanienne Nouakchott par des hommes encagoulés sans aucun signe distinctif et qui l’ont blessé aux poignets, selon Me Ciré Clédor Ly.
Les avocats français de Me Branco ont contesté les conditions de son transfert aux autorités sénégalaises, qui « entachent la procédure » et son maintien en détention. Selon eux, leur confrère a été arrêté à bord d’une embarcation en territoire mauritanien alors qu’il comptait entrer en contact avec les autorités mauritaniennes. Celles-ci auraient pu organiser son rapatriement vers la France ou l’Espagne, ont-ils dit.
L’opposant Ousmane Sonko, candidat à l’élection présidentielle de 2024, a lui été placé en détention lundi sous différents chefs d’inculpation, dont appel à l’insurrection. Son parti a été dissous.




