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    SBFM : horizon dégagé pour la fonderie bretonne

    Lien publiée le 19 juillet 2011

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    Article de l'Humanité du lundi 18 Juillet 2011

    Renault annonce 85 millions d'euros d'investissement sur sept ans dans l'usine de Caudan (Morbihan). Une victoire industrielle après la victoire sociale de 2009.

    Personne n'aurait parié un boulon là-dessus, il y a deux ans : la fonderie de Bretagne (ex-SBFM, société bretonne de fonderie et de mécanique), à Caudan (Morbihan), a bien un avenir ! Réunis vendredi dernier à la préfecture du Morbihan, à Vannes, les dirigeants de Renault, le préfet et les présidents de la région Bretagne et du département ont annoncé aux représentants des syndicats un investissement de 85 millions d'euros d'ici à 2016 dans l'entreprise. L'état et les collectivités participeront aux 36 millions d'euros d'investissement pour la remise en état et en conformité des bâtiments. Ce qui permettra à Renault d'investir 49 millions d'euros dans l'outil de travail. « 34 millions dans la création d'une nouvelle ligne de production, 11 millions dans la modernisation d'une ligne existante et 4 millions dans l'amélioration des conditions de travail et de sécurité », précise Pierre Le Ménahès, le leader de la CGT.

    « Après la victoire sociale du 28 juin 2009, nous transformons l'essai au plan économique et industriel », se réjouit le syndicaliste. En juin 2009, les salariés avaient, après une longue lutte, obtenu le réinvestissement de Renault dans la fonderie du Morbihan, la sauvant de la liquidation judiciaire. Créée par Renault en 1964, la SBFM avait été « filialisée » avant d'être cédée à Teksi-Fiat, puis revendue au groupe Zen en 2006. Le redressement judiciaire intervenait en 2008 et Renault était contraint de se réengager dans l'entreprise l'année suivante. Après avoir investi 39 millions d'euros à Caudan depuis 2009, cette annonce d'un investissement de 85 millions d'euros sur sept ans dégage l'horizon pour la fonderie bretonne. Il y avait urgence : le bail précaire qui avait été négocié il y a deux ans arrivait à terme à la fin du mois d'août. Pour la CGT, c'est la preuve que « la fonderie était bien indispensable pour Renault ». Mais le syndicat estime que les objectifs industriels ne seront atteints que si l'emploi suit. Renault s'est engagé à maintenir un minimum de 400 emplois sur le site. Aujourd'hui, la fonderie compte 440 salariés en CDI et 130 intérimaires. « Un plan d'embauche de 55 salariés est annoncé mais ça ne suffira pas compte tenu du départ de 50 salariés », confie Pierre Le Ménahès. Les syndicats ont invité les salariés à se réunir en assemblée générale mardi. « Pour les informer et échanger avec eux, précise le syndicaliste, mais aussi pour aborder le volet social : Renault mise sur un accroissement de la productivité. Les temps de pause et de repas sont rognés pour nous faire travailler plus. La solution est dans l'embauche de salariés en CDI. »