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Je m’appelle révolution, de Lucy Parsons
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
https://lanticapitaliste.org/opinions/culture/je-mappelle-revolution-de-lucy-parsons
LUX Éditeur, 2024, 288 pages, 20 euros.
Surnommée « la prêtresse de l’anarchie », Lucy Parsons (1853-1942) fut de toutes les luttes contre l’exploitation des classes laborieuses de la fin du 19e et du début du 20e siècle. Elle reste très majoritairement inconnue du public. Avec ce livre publié par la maison d’édition québécoise LUX, l’occasion est donnée de mettre en avant cette révolutionnaire qui consacra sa vie à combattre les injustices du capitalisme.

Sa vie…
Lucy Parsons est une femme aux origines entourées de mystères, qui font encore débat à ce jour. Si la plupart des expertEs s’accordent pour avancer l’hypothèse d’une mère esclave noire, elle nia toute sa vie cette ascendance, se décrivant elle-même née de parents mexicains et autochtones américains et refusant de parler plus en détail de sa vie privée ou de ses origines ethniques. Elle épouse à 20 ans Albert Parsons, le couple devenant particulièrement investi dans le militantisme anarchiste. Son mari est exécuté en 1887 à la suite du « massacre de Haymarket Square », événement marquant dans la lutte états-unienne pour la journée de huit heures. Les conditions désastreuses dans lequel ce procès – à l’issue duquel huit anarchistes sont injustement condamnés – est mené marquent fortement les prises de paroles et les combats de Lucy Parsons.
… son œuvre
L’anarchiste passa sa vie à lutter contre le capitalisme et les injustices. On découvre dans ces textes une militante acharnée qui dévoile comment les lois et les gouvernements maintiennent consciemment les classes les plus pauvres et, par extension, les femmes, dans un rapport de dominants/dominéEs, base sur laquelle repose tout le système. Elle défend fermement l’abolition de la propriété, et tout particulièrement celle des moyens de production. Si elle ne fait pas de l’antiracisme sa cause principale, elle s’adresse aux NoirEs dont le sort est resté déplorable et qu’elle incite à lutter pour leur propre délivrance. La défense des « esclaves salariéEs » est son fer de lance, de même que la dénonciation de la « mystification moderne » qu’est le vote. Selon elle, lorsque trois groupes politiques sont en compétitions, que deux d’entre eux trouvent des compromis renonçant à leurs idées pour gouverner, alors les principes du troisième cessent d’être pris en compte ou sont complètement rejetés au détriment d’un intérêt plus large. Toute ressemblance...
Cette anthologie ultra-complète d’une quarantaine de textes, dont des discours, conférences ou articles, écrits il y a plus de cent ans est particulièrement actuelle et prouve qu’il est grand temps de mettre enfin Lucy Parsons en lumière.
Cyrielle L.A.




