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Après le 7 octobre : comprendre le sionisme "de gauche" en situation
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
K La Revue vient de publier un extrait du livre de Jonas Pardo et Samuel Delor, Petit manuel de lutte contre l’antisémitisme, ciblant spécifiquement les organisations juives antisionistes UJFP et Tsedek. Ces dernières sont accusées de séparer le bon grain de l’ivraie en s’octroyant le monopole de la condition de « bon juifs » de gauche et en disqualifiant par le qualificatif « sioniste de gauche » les « mauvais juifs » qui ne seraient pas alignés sur leurs positions – à savoir, Golem, cofondé par Jonas Pardo, le RAAR et les JJR. L’accusation mérite d’être examinée à double titre.
Tout d’abord parce qu’elle est mensongère : le bloc juif décolonial ne s’est jamais livré à une catégorisation séparant les soi-disant « bon juifs » des « mauvais ». Ensuite parce que les catégories politiques du sionisme, de l’antisionisme et du sionisme de gauche sont trop importantes pour être manipulées à la légère. Elles doivent au contraire être conceptualisées, ce à quoi s’attèlent l’UJFP depuis des années, et plus récemment Tsedek, ainsi que Maxime Benatouil.
Celui-ci est l’auteur du texte qu’on pourra lire ici, extrait du chapitre « De gauche, antiraciste et sioniste ? Pour en finir avec une contradiction qui persiste », qui figure dans l’ouvrage collectif récemment paru aux éditions La Fabrique : Contre l’antisémitisme et ses instrumentalisations.
La sidération devant l’ampleur des violences auxquelles a été confrontée la population israélienne a rapidement cédé la place à son instrumentalisation par Tel Aviv. En qualifiant l’attaque du 7 octobre 2023 de « pire acte de violence antisémite depuis l’Holocauste[1] », Netanyahou sécurise un cadre d’interprétation légitime des événements qui exclut la question palestinienne derrière des barbelés infranchissables.
Ce narratif est ensuite repris par la plupart des chancelleries occidentales, dont Paris. Macron parle ainsi du « plus grand massacre antisémite de notre siècle[2]». La classe politique française est à l’unisson. Une mention spéciale est indubitablement à décerner à Marine Le Pen dont le zèle lui fait perroqueter la ligne sioniste[3] la plus dure : « Des pogroms sur la terre même d’Israël au cours desquels on a tué des femmes, des enfants, des hommes uniquement parce qu’ils étaient juifs[4]. »
Seul Mélenchon s’est essayé à faire un pas de côté. Sommé sur un plateau de télé de se justifier sur un supposé « décalage dans la force des messages[5] » qu’il aurait publié après l’arrêt rendu par la Cour de justice internationale reconnaissant un risque plausible de génocide à Gaza et « dans la foulée des pogroms du 7 octobre », il questionne l’usage même du terme « pogrom » par l’éditorialiste, et se « permet une petite correction : [ils ont été massacrés] parce qu’ils étaient Israéliens ». Sacrilège. Voilà que Mélenchon fissure le consensus porté par ceux qui composent l’arc républicain, ou rêvent d’en être.
Golem réagit le soir même, furieux que l’Insoumis soit « incapable de nommer l’antisémitisme des massacres du 7 octobre », allant même jusqu’à l’accuser de contribuer « à la confusion de la compréhension de ce qu’est l’antisémitisme ». Cette réaction n’a rien de surprenant. L’un des co-fondateurs du collectif, Jonas Pardo, avait en effet déclaré quelques semaines plus tôt que « le seul mot d’ordre [du 7 octobre], c’est de tuer le plus de juifs possible[6] ».
Qu’ont en commun le formateur auto-proclamé à la lutte contre l’antisémitisme et son organisation politique qui revendique un ancrage dans « les luttes de gauche[7] » avec le RN et Renaissance ? En apparence, pas grand-chose. Et pourtant, leurs réactions publiques respectives sont structurées par une adhésion pleine et entière à la lecture sioniste des attaques – un coup de tonnerre antisémite dans un ciel serein, dégagé de tout contexte d’oppression et de dépossession coloniales.
L’historien reconnu de la Shoah Tal Bruttmann pense pouvoir démontrer le caractère antisémite des attaques en invitant à prendre au sérieux les déclarations des assaillants[8], dont certains se sont glorifiés d’avoir tué des juifs sur les réseaux sociaux. « Maman, maman, j’ai tué dix juifs ! » s’empresse-t-il de rapporter pour justifier sa thèse. Yahoud, donc, pas Israili ! N’est-ce pas là la preuve irréfutable qu’il serait vain de chercher à contextualiser les attaques ?
Vouloir prendre en considération les assassinats quotidiens de Palestiniens en Cisjordanie, la poursuite de la colonisation, les exactions commises par les colons dans des localités palestiniennes, le nettoyage ethnique dans Jérusalem-Est annexée, le blocus de Gaza – bref, pointer du doigt la laideur du sionisme réellement existant –, reviendrait à minorer « l’intention génocidaire », et donc structurellement antisémite, du 7 octobre.
Il ne s’agit pas de démentir la présence de représentations antisémites dans l’idéologie du Hamas, mais plutôt d’interroger leur origine. Comment comprendre cette confusion entre juifs, sionistes et Israéliens ? Deux réponses s’opposent l’une à l’autre. La perspective sioniste analyse la situation sous le prisme exclusif de l’antisémitisme. Par conséquent, il suffirait de détruire les structures productrices de cet antisémitisme en rasant Gaza. Une amputation, certes brutale, qui permettrait d’apporter la sécurité aux Israéliens, et même de sauver le reste du corps social palestinien – Free Gaza… from Hamas[9].
L’autre réponse s’applique au contraire à expliquer d’un même mouvement l’attaque du 7 octobre et le fond idéologique antisémite persistant dans certains secteurs de la société palestinienne en mettant en évidence le rôle de l’État d’Israël lui-même[10]. Est-ce de la faute des Palestiniens si l’État d’Israël, qui accapare les symboles du judaïsme depuis 1948, justifie les incursions violentes et meurtrières de Tsahal au nom de la sécurité des juifs ? Ou qu’il soit officiellement devenu depuis 2018 « l’État-nation du peuple juif » ?
Le journaliste palestinien de Jérusalem-Est, Mohammed El-Kurd, témoin des expulsions des siens de la ville annexée et de leur remplacement par des familles judéo-israéliennes, rappelle cette évidence que les sionistes de gauche feraient bien de méditer : « Des colons juifs ont volé ma maison ; ce n’est pas de ma faute s’ils sont juifs[11]. » Expliquer la violence en Israël-Palestine par la haine des juifs revient à ignorer les causes qui produisent cette dernière. Le seul résultat concret de cette grille de lecture est le maintien du statu quo colonial. Et avec lui, la garantie de nouvelles éruptions de brutalité dont les populations civiles seront à nouveau les principales victimes.
On peut dire avec le cinéaste antisioniste israélien Eyal Sivan que Bruttman, Pardo et tous leurs camarades sionistes de gauche ne se rendaient pas compte que « [les Israéliens] étaient en train de pique-niquer sur un volcan[12] ». Leur analyse a-coloniale du 7 octobre en témoigne. Elle les empêche ne serait-ce que de concevoir la culpabilité qui incombe au régime d’apartheid israélien. Cette incapacité en dit long sur la radicalisation nationaliste des sionistes de gauche.
Souvenons-nous de l’attentat perpétré en 1997 à Jérusalem, rue Ben Yehouda. Trois kamikazes du Hamas déclenchent leur ceinture explosive, ôtant la vie à cinq personnes. Parmi elles se trouve une enfant de 14 ans, Smadar Peled, dont la mère connaît personnellement Netanyahou, déjà Premier ministre à l’époque. Ce dernier l’appelle pour lui présenter ses condoléances. Sa réponse est tranchante : « Bibi [Netanyahou], qu’as-tu fait ? » Elle écrira peu après que, pour elle, « il n’y a pas de différence entre le terroriste qui a tué [sa] fille et le soldat israélien qui, en plein bouclage des territoires [occupés], n’a pas laissé une Palestinienne enceinte franchir un barrage pour se rendre à l’hôpital, si bien qu’elle a finalement perdu son enfant[13]. » Un tel discours serait inaudible aujourd’hui. Le principe de coresponsabilité de la violence en contexte colonial défendu par la mère de Smadar n’existe plus chez les sionistes de gauche.
La nuance permettant de distinguer les sionistes de gauche du reste du bloc sioniste réside dans une hypocrisie qui confine à la schizophrénie. Le sionisme de gauche se dit en faveur d’un règlement du conflit – shalom akhshav, la paix maintenant. Ses partisans ne sont pas ouvertement racistes. Ils méprisent les colons religieux, qu’ils considèrent responsables de tous les maux des Palestiniens. Ils peuvent même avoir de très bons amis arabes, et s’imaginer sincèrement antiracistes.
Pourtant, il suffit de gratter légèrement ce vernis progressiste pour découvrir qu’ils sont tout aussi terrifiés que les sionistes de droite par la possibilité de l’extension aux Palestiniens du droit au retour. Au fond, comme les suprématistes juifs, ils prônent la séparation avec les Arabes. « Aidez-nous à divorcer[14] », suppliait le monument de la littérature sioniste de gauche Amos Oz en s’adressant aux démocraties libérales européennes. Aidez-nous à arracher une solution politique aux Palestiniens qui, enfin, délégitimerait une fois pour toutes le droit des descendants de la Nakba à revenir sur leur terre. Le caractère juif de l’État l’emporte toujours sur son attribut supposément démocratique.
Le 7 octobre n’a fait qu’approfondir cette contradiction. Golem et le RAAR, pour ne citer qu’eux, pensent pouvoir s’approprier le narratif israélien de la barbarie antisémite du Hamas sans intégrer son corollaire immédiat, la justification et la poursuite du génocide à Gaza, qui est lui aisément assumé par l’aile droite du bloc sioniste. Il faut les voir s’agiter dans tous les sens, s’épuisant à concilier l’inconciliable. Procès en antisémitisme à l’encontre des décoloniaux qui proposent une autre analyse des attaques du Hamas par ci ; rédaction de communiqués appelant à un cessez-le-feu par là. Cette schizophrénie se déploie d’ailleurs au-delà du conflit israélo-palestinien, au point de s’ériger en ligne politique à part entière pour le sionisme de gauche.
Dans les cinq semaines qui ont suivi le 7 octobre, 1 518 actes ou propos antisémites ont été recensés en France, soit trois fois plus que pendant l’ensemble de l’année 2022[15]. Le bloc bourgeois a alors fait ce qu’il fait habituellement pour adresser les craintes et les préoccupations légitimes des communautés juives. Il prétend les hisser au sommet de l’agenda politique, alors qu’il ne fait que les isoler de celles du reste de la société.
Cette fois-ci, ce sera en convoquant une grande « marche pour la République et contre l’antisémitisme[16] » le 12 novembre dans tout le pays. L’appel, rédigé par les Présidents des deux chambres du Parlement, assimile le 7 octobre à un « massacre d’une ignominie jamais égalée depuis la Shoah », élève la laïcité « en rempart de l’islamisme » – identifié en creux comme la seule source de l’antisémitisme – et exige la libération des otages israéliens tout en refusant d’évoquer le sort de la population de Gaza sous les bombes.
On est loin d’un service républicain minimum qui aurait pu mobiliser contre toutes les formes de racisme – la parole islamophobe s’est elle aussi libérée après le 7 octobre[17] – et appeler simultanément à la libération des otages et à un cessez-le-feu immédiat. Pire encore, Larchet et Braun-Pivet invite tous les députés à « résister » [sic] en participant à la marche. Le tapis rouge est ainsi déroulé pour le Rassemblement national, trop heureux de saisir l’occasion pour parachever son processus de dédiabolisation.
Que des juifs non organisés politiquement, et même de gauche, ressentent le besoin de participer à la manifestation malgré tous ses travers, pour conjurer leur sentiment de solitude, nous pouvons le comprendre. Mais que l’avocat et militant des droits de l’homme Arié Alimi, lui aussi co-fondateur de Golem, assume « sans aucun remord[18] » de participer à la marche du 12 novembre, tout comme, « de la même manière, [il avait] appelé et [était] allé sans aucun doute ni bégaiement le 10 novembre 2019 manifester contre l’islamophobie », en dépit de ceux qui « à l’époque nous reprochaient de manifester avec des islamistes », cela pose question.
Comment tracer un parallèle entre des musulmans repeints en islamistes par le pouvoir pour avoir dénoncé l’attentat islamophobe contre la mosquée de Bayonne et des militants sionistes avérés, comme les dirigeants du Crif, soutenus par ce même pouvoir, qui instrumentalisent avec lui la voix des juifs de France pour blanchir les crimes de guerre commis par Israël ?
C’est dans ce contexte que Golem, le petit dernier de la galaxie sioniste de gauche, a vu le jour. Scandalisés par la présence du RN à la marche contre l’antisémitisme, des juifs de gauche décident de s’organiser en collectif et de faire irruption à proximité du cortège d’extrême-droite pour leur crier qu’ils ne sont pas les bienvenus.
Ils n’auront cependant pas un mot pour dénoncer l’islamophobie et l’invisibilisation des souffrances palestiniennes de l’appel de la manifestation. Rien, non plus, sur la présence à la manifestation de la droite d’Éric Ciotti dont les élus au Sénat avaient voté quatre jours plus tôt la suppression de l’Aide médicale d’État. Ni, d’ailleurs, sur celle des macronistes qui ont su, avec cette marche, redorer à peu de frais leur blason antiraciste alors qu’ils portaient au même moment une loi asile et immigration qui allait introduire la préférence nationale dans le droit français. Serait-il devenu envisageable de manifester contre une forme de racisme avec des racistes ? Se sont-ils rendus compte qu’en réduisant le problème de la marche à la seule présence du RN, ils absolvaient par leur silence les « racistes respectables » du bloc bourgeois ?
Mais ce n’est pas tout. Non content par cet acte de naissance militant d’avoir fait preuve d’un deux poids deux mesures originel dans leur antiracisme, Pardo impute à la stratégie de LFI, qui a refusé de cautionner cette mascarade, d’avoir permis au RN d’investir le champ de la lutte contre l’antisémitisme : « Ceux de la gauche, et je vise notamment LFI, ou en tout cas une partie de LFI, qui a refusé de marcher contre l’antisémitisme, c’est la honte ! Ils ont complétement abandonné la lutte contre l’antisémitisme. Et le RN peut s’y inviter à cause de vous[19] ! »
L’accusation serait risible si elle n’était pas aussi grave, et qu’elle ne participait pas au processus d’excommunication républicaine du parti. Résumons. Les carences supposées de la gauche radicale auraient permis à l’extrême-droite d’occuper la place vacante. Un autre collectif, les Juives et Juifs révolutionnaires (JJR), avait déjà justifié quelques années plus tôt l’entrisme des droites dans ce terrain spécifique par la désertion de la gauche radicale sans, là non plus, apporter la moindre justification et en se limitant à un procès d’intention [20].
Dans un tweet daté du 26 mars 2024, Arno Klarsfeld, fils des célèbres chasseurs de nazis Serge et Beate Klarsfeld, apporte un élément de réponse beaucoup plus tangible au paradoxe apparent de l’appropriation par l’extrême-droite de la lutte contre l’antisémitisme : « Marine Le Pen est une des rares à soutenir Israël en ces temps difficiles. Le CRIF devrait en prendre acte et l’inviter au dîner du CRIF. Le peuple juif n’a pas tant d’amis[21]… » Le contenu politique du message est clair et assumé : le RN a démontré depuis le début de guerre génocidaire contre Gaza qu’il était l’allié le plus inconditionnel d’Israël, et que par conséquent, le parti était bon pour les juifs.
Voilà le nœud de l’affaire. Rien à voir avec la gauche, ni même, au fond, avec les juifs. La perception de l’engagement d’une organisation politique dans la lutte contre l’antisémitisme est plus que jamais corrélée au soutien qu’elle apporte à Israël – in eros Israel veritas. Oubliés, les durafour crématoire et autres points de détails de l’histoire de la Seconde guerre mondiale. Le philosionisme lave plus blanc que blanc, et fait disparaître les tâches d’antisémitisme les plus incrustées. Les alliances entre l’extrême-droite antisémite et le sionisme sont aussi vieilles que le sionisme lui-même[22].
Mais ce qui change ici, c’est qu’avec la double hégémonie du New Antisemitism[23], tant sur le plan institutionnel que sur celui des idées, il suffit au fascisme d’afficher ostensiblement son soutien à Israël pour devenir un acteur légitime de la lutte contre l’antisémitisme. Comment, sur ce sujet précis, interpréter le silence des JJR, du RAAR et de Golem, et l’inaction de ses intellectuels et de ses militants ? Pourquoi préfèrent-ils condamner la gauche pro-palestinienne plutôt que de critiquer l’instrumentalisation pro-israélienne de l’antisémitisme ?
Au fond, avant d’être de gauche, ils sont sionistes. Et c’est précisément parce qu’ils sont sionistes qu’ils ne remettent en cause ni la redéfinition de l’antisémitisme, ni le soutien inconditionnel de l’extrême-droite à Israël. Plutôt que d’assumer une ligne nationaliste depuis le camp de l’émancipation, ils préfèrent incriminer la gauche et, avec elle, le mouvement de solidarité avec la Palestine[24].
*
Maxime Benatouil milite au bloc juif décolonial, notamment à l’UJFP et à Tsedek. Il est co-auteur du livre collectif paru le 18 octobre aux éditions La Fabrique Contre l’antisémitisme et ses instrumentalisations. Ce texte est issu de sa contribution.
Illustration : Photographie de Martin Noda / Hans Lucas / Photothèque rouge.
Notes
[2] Romain David, « Hommage aux victimes françaises du Hamas », Public Sénat, 07/02/2024
[3] Dans le livre, je ne réduis pas le sionisme à une idéologie politico-nationale achevée avec l’avènement de l’État d’Israël. Je le considère comme un processus dynamique toujours en vigueur d’accaparement de terres avec le moins de Palestiniens possible à l’intérieur de celles-ci. Ce qui distingue une position sioniste d’une position antisioniste aujourd’hui, c’est le rapport au droit au retour des descendants des expulsés palestiniens sur la terre de leurs ancêtres, qu’elles soient situées en Israël ou dans les Territoires occupés. Le qualificatif « sioniste » fait alors référence à ceux qui refusent cette liberté d’installation et de mouvement aux Palestiniens au nom de la préservation du caractère juif de l’État d’Israël, et peut s’appliquer à diverses situations qui en en commun de s’éloigner de la réalisation de la justice pour les Palestiniens.
[5] https://twitter.com/Collectif_Golem/status/1752031395688464392 Sauf mention contraire, les prochaines citations sont issues de cette source
[6] Entretien avec Jonas Pardo, « Affirmer la lutte contre l’antisémitisme à gauche », Kiffe ta race, 15/12/2023
[7] Les dix commandements de Golem, op. cit.
[8] Stéphane Bou et Tal Bruttmann, « L’historien de la Shoah face au 7 octobre », K La Revue, 31/01/2024. Sauf mention contraire, les prochaines citations sont issues de cette source
[9] Réappropriation cynique du mot d’ordre « libérez Gaza » par des militants sionistes qui s’observe dans plusieurs pays occidentaux
[10] Nadav Joffe et Maxime Benatouil, « Le 7 octobre : un massacre antisémite ? », Tsedek, 12/02/2024
[11] Mohammed El-Kurd, “Jewish settlers stole my house. It’s not my fault they’re Jewish.”, Mondoweiss, 26/09/2023
[12] Entretien avec Eyal Sivan, « Israël contre les Juifs », Hors-Série, 24/02/2024
[13] Nourit Peled-Elhanan, « Bibi, qu’as-tu fait ? », Le Monde diplomatique, 10/1997
[14] Amos Oz, Aidez-nous à divorcer. Israël-Palestine : deux États maintenant, Gallimard, 2004
[15] Henri Seckel, « Antisémitisme : 1 518 actes recensés en France depuis le 7 octobre, peu de condamnations », Le Monde, 15/11/2023
[16] Gérard Larchet et Yaël Braun-Pivet, « Pour la République et contre l’antisémitisme, marchons », Le Figaro, 07/11/2023
[17] Communiqué du Conseil français du culte musulman, 08/11/2023
[18] Rachida El Azzouzi, « Marche contre l’antisémitisme : “les gauches qui appellent à ne pas manifester renoncent à leur rôle historique“ », Mediapart, 12/11/2023. Sauf mention contraire, les prochaines citations sont issues de cette source.
[19] Entretien avec Jonas Pardo, Kiffe ta race, op.cit.
[20] Entretien avec le collectif Juives et Juifs révolutionnaires, Ballast, 20/05/2019
[22] Le père du sionisme politique, Theodor Herzl, précise dans son journal intime que « les antisémites deviendront nos amis les plus fiables, les pays antisémites nos alliés » in Joseph Massad, « Le pro-sionisme et l’antisémitisme sont inséparables et l’ont toujours été », Middle East Eye, 10/06/2019
[23] Conception de l’antisémitisme qui intègre la critique d’Israël afin de mieux criminaliser celle-ci.
[24] En témoigne la « Lettre ouverte aux organisations qui convergent au sein d’Urgence Palestine » co-signée, notamment, par des membres du RAAR, des JJR et de Golem qui accusait le collectif d’antisémitisme initialement publiée sur le Club de Mediapart, puis déprogrammée du site en raison des accusations mensongères qu’elle contenait