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"C’est un ras-le-bol global" : 1 400 postes en passe d’être supprimés, les banquiers de CCF en grève
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
"C'est un ras-le-bol global" : 1 400 postes en passe d'être supprimés, les banquiers de CCF en grève
Les salariés de la banque CCF (ex-HSBC France) sont en grève ce mardi 4 février. Ils dénoncent des conditions de travail dégradées alors qu'un plan social de très grande ampleur qui va entraîner la suppression de 40 % des effectifs, doit être mené dans les prochains mois.
C'est un événement rare dans le secteur de la banque. Les salariés de CCF (Crédit commercial de France) sont en grève, ce mardi 4 février, à l'appel d'une intersyndicale. « C'est un ras-le-bol global, les collègues sont sous pression, il y a des risques psychosociaux dans tous les sens », indique à Marianne Loïc Nicolas, délégué central de Force ouvrière (FO). Les salariés de CCF dénoncent des conditions de travail dégradées et un manque de reconnaissance après des NAO (négociations annuelles obligatoires) difficiles cette année.
Ils s'inquiètent aussi des conséquences du plan social qui doit être mené par la direction dans les prochains mois. Il s'agit de l'un des plus importants du pays : 1 400 postes, soit 40 % des effectifs, et 80 agences sur un total de 234, devraient être supprimés à partir de septembre 2025. « On en est au tout début du processus mais cela suscite évidemment beaucoup d'inquiétudes, notamment pour la qualité du service apporté aux clients », poursuit Loïc Nicolas.
Rachat par un fonds américain
Ces derniers mois, la banque a déjà fait face à la fronde d'une partie de ses clients mécontents des prestations fournies (chéquiers aux mauvais noms, distributeurs de billets en panne…). En écrémant les effectifs, la direction espère retrouver l'équilibre financier en 2026 et dégager à nouveau des bénéfices en 2027. Le CCF, né à la fin de la Première Guerre mondiale, a ressuscité l'année dernière après le rachat du réseau d’HSBC France et de ses 800 000 clients par la société My Money Group (MMG), contrôlée par le fonds américain Cerberus.
Ce dernier avait alors empoché un chèque de 1,6 milliard d'euros, sous la forme d'un transfert en capital, de la part d'HSBC. Du jamais-vu dans le domaine bancaire en France, observait alors le journal Les Échos. L'ambition affichée de CCF est d'axer la banque vers une clientèle haut de gamme, composée de professionnels, de libéraux et d'indépendants, comme des avocats ou des médecins, disposant d'au moins 50 000 euros d'avoirs.