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L'Etat pourrait céder une partie de ses participations dans des entreprises

Lien publiée le 5 avril 2013

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

(Les Echos) Alors que le gouvernement a reconnu qu'il n'arriverait pas à atteindre l'objectif d'un déficit à 3% du PIB cette année, Arnaud Montebourg envisage la vente d'une partie du portefeuille de participations publiques de l'Etat. 3% des titres de Safran ont déjà été cédés fin mars.

L'Etat français envisage de céder des participations dans des entreprises dont il est actionnaire pour assainir ses finances, a déclaré vendredi le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg. 'Dans le cadre de la restructuration budgétaire et la modernisation des politiques publiques, nous réfléchissons en effet à un changement de nos participations', a déclaré le ministre dans une interview au Wall Street Journal . 'Nous n'excluons pas ce genre d'action, mais nous ne voulons pas perdre notre influence sur les entreprises', a-t-il ajouté.

Après un dérapage budgétaire en 2012, le gouvernement a reconnu qu'il n'arriverait pas à atteindre l'objectif d'un déficit à 3% du PIB cette année et qu'il négociait un délai avec la Commission européenne.

Dans son entretien au quotidien financier américain, Arnaud Montebourg a cependant refusé de dire quelles participations pourraient être mises en vente. Mais un autre responsable du gouvernement a déclaré qu'une cession partielle de la participation de 85% de l'Etat dans EDF serait 'un choix évident'. L'action EDF a gagné 12% depuis le début de l'année et la France peut réduire sa participation à 70% selon la loi en vigueur. Le fait de ramener sa participation dans EDF à 70% rapporterait 4,3 milliards d'euros à l'Etat au cours actuel du groupe d'électricité français.

L'Etat a déjà annoncé fin mars la vente d'une participation d'environ 3% dans l'équipementier aéronautique Safran pour près de 450 millions d'euros. Des fonds qui devraient financer des investissements productifs, notamment en renforçant les fonds propres de la Banque publique d'investissement (BPI). Une cession inédite depuis 2008, alors que la crise a fait fondre les valorisations. Même si en réalité, le produit des cessions de participations de l'Etat -dont l'utilisation est très encadrée-ne peut pas financer directement le fonctionnement de tel ou tel ministère, ces ressources peuvent être transformées en dividende exceptionnel et servir au désendettement de l'Etat .

Le portefeuille des participations publiques de l'Etat compte des parts très majoritaires dans EDF ou Areva ainsi que des participations minoritaires dans France Télécom, Air France-KLM, GDF Suez ou encore Renault.