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"Dégradation", "chaos" : Olivier Faure épouse la rhétorique sécuritaire du gouvernement
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
« Dégradation », « chaos » : Olivier Faure épouse la rhétorique sécuritaire du gouvernement
A 7h30 du matin sur TF1, alors que la mobilisation de ce 18 septembre démarre à peine, Olivier Faure et le PS se sont déjà désolidarisés du mouvement en condamnant le « blocage », « la dégradation » et « la recherche du chaos ».

Il aura à peine fallu attendre 7h37 ce matin pour que le PS se désolidarise du mouvement. Alors que le mouvement de grève de ce 18 septembre est largement suivi dans plusieurs secteurs du mouvement ouvrier et a été inaugurée par des blocages de dépôts de bus RATP et de lycées, le premier secrétaire du PS Olivier Faure était invité ce matin sur la matinale de TF1.
Questionné pour savoir s’il condamnait les blocages de dépôts de bus ou d’autoroutes qui ont eu lieu tôt ce matin, le numéro du PS a répondu « Oui […] ce n’est pas utile de bloquer [...] À chaque fois qu’on est dans la dégradation, à chaque fois qu’on donne le sentiment qu’on est sur la recherche du chaos, on aide le gouvernement à mépriser ce mouvement ».
Des propos qui confirment encore une fois la ligne du PS concernant le mouvement contre le gouvernement initié le 10 septembre sous le slogan « Bloquons tout ! ». Le 10 septembre dernier déjà, le porte-parole du PS Arthur Delaporte avait déclaré « je ne soutiens pas les blocages qui empêchent les gens d’aller au travail ».
Ces propos s’inscrivent pleinement dans la politique du parti socialiste qui consiste à servir de bouée de secours aux gouvernements qui se succèdent depuis la dissolution de 2024. François Hollande proposait récemment d’amender à la marge le budget austéritaire de François Bayrou pour « éviter qu’un mouvement social s’installe ». Dans la même veine, au moment de la nomination du nouveau premier ministre Sébastien Lecornu, Olivier Faure a une nouvelle fois assuré que le PS ne censurerait pas d’emblée le nouveau gouvernement et chercherait un compromis avec Lecornu alors qu’il promet déjà de nouvelles attaques contre la classe ouvrière et les classes populaires.
Une nouvelle preuve que le PS n’a d’autre utilité que de servir de béquille à un régime politique en crise et qui veut faire payer le monde du travail et les classes populaires. Contre toutes ces compromissions et ces trahisons qui ne vise qu’à calmer la colère sociale, il y a urgence à faire en sorte que celle-ci s’exprime par la mobilisation la plus forte possible, dans la rue et par la grève, ce 18 septembre et au-delà.




