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Portugal: la politique d'austérité invalidée
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Vendredi 5 avril, un nouveau signe de l'intolérance du pays aux recettes de la "troïka" (la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international) est venu des salons feutrés de la Cour constitutionnelle de Lisbonne. Le Portugal est sous tutelle depuis un prêt de 78 milliards d'euros en mai 2011.
Tard dans la soirée, la Cour a invalidé une série de mesures de rigueur figurant dans le budget 2013, remettant en cause l'équivalent de 1,3 milliard d'euros d'économies, selon les calculs du quotidien Diario Economico. Assez pour plonger le gouvernement de centre droit de Pedro Passos Coelho dans l'embarras.
Une réunion extraordinaire était programmée samedi 6 avril à 15 heures pour décider de la marche à suivre et résoudre l'équation suivante : comment, désormais, atteindre l'objectif fixé par la troïka d'un déficit à 5,5 % du produit intérieur brut (PIB) cette année et regagner la confiance de la population ?
CHANT RÉVOLUTIONNAIRE
Dans le camp de l'opposition, la réponse est toute trouvée : changer l'équipe en place. "Ce gouvernement est incapable de résoudre le problème ", s'agace Antonio José Seguro, secrétaire général du parti socialiste (PS), joint vendredi soir par Le Monde. Le leader de l'opposition critique la soumission du gouvernement en place, affirmant que les véritables dirigeants du Portugal, sont "Angela Merkel", la chancelière allemande et "Olli Rehn", le commissaire européen aux affaires économiques. Ils dictent la marche à suivre, dit-il, "sans aucun résultat".
En dépit de sa bonne volonté et de cures budgétaires radicales, le Portugal s'enfonce, il est vrai, dans la récession, sans parvenir à éponger sa dette. Le ratio d'endettement sur PIB, à plus de 123 %, est plus élevé qu'en 2011 (108 %), alors que le déficit dérape (6,4 % du PIB en 2012, contre 4,4 % en 2011).
"Dans la pratique, il n'y ni gouvernement ni budget", insiste M. Seguro, qui appelle à renégocier les conditions du plan d'aide. "Je suis en faveur de la discipline budgétaire, poursuit-il, mais il faut des politiques anticycliques , sinon, c'est la catastrophe". Autrefois, solidaire du gouvernement, le PS reprend ainsi son rôle d'opposant, profitant du réveil contestataire de la population qui n'hésite plus à entonner lors des manifestations "Grandola", le chant de la révolution des oeillets.
GENOU À TERRE
Après moins de deux ans d'exercice, le gouvernement de M. Passos Coelho semble avoir un genou à terre. Vingt-quatre heures à peine avant la décision de la Cour constitutionnelle, le premier ministre a dû accepter la démission de son bras droit, Miguel Relvas, ministre aux affaires parlementaires, soupçonné d'avoir menti sur son parcours universitaire.
Le désaveu de la Cour constitutionnelle n'est pas une première. Il y a un an déjà, les sages avaient jugé contraire à la constitution la suppression des 13e et 14e mois de salaire des fonctionnaires et des retraités.
"Les marges de manoeuvre politiques se sont sérieusement évaporées", constate Ricardo Santos, économiste chez BNP Paribas, dans une note du 3 avril. Ce dernier s'inquiète des effets secondaires de la décision de la Cour, car des coupes budgétaires sont à programmer pour 2014 et 2015. Fragilisé, le gouvernement saura-t-il trouver une alternative ? Une crise politique s'ajoutera-t-elle à la crise économique ? Autant de défis à surmonter quelques jours avant un Eurogroupe (réunion des ministres des finances de la zone euro), où le Portugal pourrait espérer un geste pour assouplir son plan d'aide.