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Toulouse : L'aile gauche du Front de gauche fait bande à part

Lien publiée le 9 avril 2013

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

(Ladepeche.fr) e Front de gauche est une grande famille où l'on se dispute à table lorsqu'on parle politique. A Toulouse, les composantes du rassemblement personnifié au niveau national par Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche) ne sont pas d'accord sur les municipales de mars 2014. Le PCF, dans la majorité sortante mais qui n'a rien décidé officiellement, pourrait s'allier avec le PS dès le premier tour, comme en 2008. Les autres organisations du Front de gauche, le Parti de gauche (PG) de Jean-Christophe Sellin, conseiller municipal sortant, la Gauche anticapitaliste (GA) de Myriam Martin (ex-NPA) ou Convergences et alternative ne l'entendent pas de cette oreille. «Nous voulons tous, à l'exception du PCF, constituer une liste autonome pour les municipales et peser à gauche du PS» affirme Myriam Martin. Pour prendre un peu plus ses distances avec les communistes, l'aile gauche du Front de gauche a inauguré vendredi son propre local, 13 rue Compans à Marengo, devant deux cents personnes. Il symbolise les courants contraires qui traversent le Front de gauche, jamais si proche de l'implosion à Toulouse.

«Le PCF est en train de commettre une grave erreur» considère Jean-Christophe Sellin, insatisfait de la majorité sortante en matière de logement, de services publics, d'écologie, de transports ou sur les quartiers.

Samedi, le Parti de gauche a lancé un appel pour susciter un rassemblement plus large avec Europe Ecologie-Les Verts, le NPA, les Motivé-e-s ou le Tactikollectif. «Tous ceux qui partagent avec nous des combats communs» selon Sellin avec comme objectif de susciter une seule grande liste de gauche en marge de la majorité sortante. Une rencontre doit avoir lieu le 17 avril avec les Verts.

«Pas là pour les trottoirs»

Au PCF, on critique une attitude jugée suicidaire. «L'enjeu c'est le projet, pas la posture ; nous ne pensons pas qu'une liste autonome règle la question nationale» avertit le secrétaire départemental, Pierre Lacaze, pour qui «le risque est grand de perdre Toulouse si la gauche n'est pas rassemblée». «Nous ne sommes pas des partis municipaux qui avons été formés pour parler de la largeur des trottoirs, répond Jean-Christophe Sellin. Notre logique est nationale et européenne. Avec la volonté de proposer une autre politique que celle du PS».