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    Un soldat français tué au Mali

    Lien publiée le 29 avril 2013

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    (afp) Il est le sixième soldat français tué depuis le début de l’intervention de la France au Mali, le 11 janvier dernier.

    Un soldat français du 1er régiment de parachutistes d’infanterie de marine de Bayonne a été tué lundi après-midi dans l’extrême nord du Mali , a annoncé le service de presse de l’Elysée.

    Il s’agit d’un soldat des forces spéciales. Il est le 6ème soldat tué au Mali depuis le début de l’intervention française dans ce pays le 11 janvier. Le chef de l’Etat « adresse à sa famille et à ses proches ses plus sincères condoléances et leur témoigne le respect de toute la Nation », indique le service de presse de l’Elysée.

    Il « salue avec émotion la détermination et le courage des forces françaises engagées au Mali aux côtés des forces maliennes et africaines. Il leur exprime sa totale confiance pour mener à bien l’ultime phase de leur mission », ajoute le service de presse.

    Six soldats tué depuis le début de l’intervention

    La mort lundi d’un soldat au Mali porte à six le nombre de militaires français tués dans ce pays depuis le début, le 11 janvier, de l’intervention militaire de la France, aux côtés des forces maliennes, pour chasser les groupes islamistes armés du nord du pays.

    Moins de 4.000 militaires français sont actuellement déployés au Mali.

    - 11 janvier: aux premières heures de l’opération « Serval », le lieutenant Damien Boiteux, 41 ans, du 4e régiment d’hélicoptères des forces spéciales basé à Pau (Pyrénées-atlantiques), est mortellement blessé alors qu’il se trouve aux commandes de son hélicoptère dans la région de Sévaré (nord du Mali).

    - 19 février: le sergent-chef Harold Vormezeele, 33 ans, légionnaire du 2e Régiment étranger de parachutistes de Calvi (Corse), est tué lors d’un accrochage dans le massif de l’Adrar des Ifoghas à une cinquantaine de km au sud de Tessalit (nord-est).

    - 2 mars: le caporal Cédric Charenton, 26 ans, du 1er régiment de chasseurs parachutistes de Pamiers (Ariège) est tué en montant à l’assaut d’une position ennemie avec sa section dans l’Adrar des Ifoghas.

    Il s’agit de « l’un des combats les plus violents » depuis le début de l’opération militaire française, selon le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

    - 6 mars: Wilfried Pingaud, 37 ans, brigadier-chef du 68e régiment d’artillerie d’Afrique de La Valbonne (Ain) est tué lors d’une mission de reconnaissance à 100 km de Gao (est) avec un détachement de l’armée malienne, au cours de laquelle leur unité est prise à partie par un groupe de combattants islamistes.

    - 16 mars : Alexandre Van Dooren, 24 ans, du premier régiment d’infanterie de marine d’Angoulême, saute sur un engin explosif alors qu’il se trouve à bord d’un AMX10, véhicule de combat blindé à six roues, lors d’une opération dans le massif des Ifoghas. L’explosion fait aussi trois blessés, dont deux « assez sérieusement ». C’est la première fois qu’un militaire français trouve la mort dans une explosion de ce type au Mali.

    - 29 avril: un soldat du régiment de parachutistes d’infanterie de marine de Bayonne - « les forces spéciales » - est tué « au combat » dans l’extrême nord du Mali mais on ne connaissait encore, lundi soir, ni son identité ni les circonstances de sa mort.