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Décès de l'écrivain Viviane Forrester
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Après avoir connu le succès comme romancière, avec "Ainsi des exilés", "Vestiges", "Le grand festin" ou "L'oeil de la nuit", Viviane Forrester, née Viviane Dreyfus le 29 septembre 1925 à Paris, a acquis une renommée internationale avec son essai politique "L'Horreur économique" (Fayard), prix Médicis essais 1996 de l'essai, féroce critique de l'ultralibéralisme, traduite en une trentaine de langues.
Auteure d'une vingtaine d'ouvrages, romans, essais politiques, biographies, jurée du Femina et récompensée par plusieurs prestigieux prix littéraires, elle avait été également critique littéraire au Monde. Elle a également collaboré au Nouvel Observateur et à la Quinzaine littéraire.
Parmi ses livres politiques qui ont marqué, elle a également écrit "Une étrange dictature" (Fayard, 2000), sur l'économie de marché, où elle lançait un appel à l'action collective, et "Le crime occidental" (Fayard), en 2004, dans lequel elle dénonçait la responsabilité à ses yeux des démocraties occidentales dans le conflit israélo-palestinien.
La jeune Viviane avait fui en Espagne en 1943 pour échapper aux rafles de Juifs. Elle signera ses nombreux livres du nom de son deuxième mari, John Forrester.
Les membres du jury du Prix Femina dont elle faisait partie depuis 1994 ont fait part de "leur grande tristesse".
Viviane Forrester était également membre fondateur en 1998 du collectif altermondialiste Attac.
"Ma mère continuait d'écrire. Encore en plein travail dernièrement, elle préparait un livre sur la situation économique actuelle. Il est inachevé mais je vais confier le manuscrit aux éditions du Seuil", a précisé son fils Bernard Stoloff.
Egalement grande spécialiste de Vincent Van Gogh et de Virginia Woolf, elle avait reçu le Prix Femina de l'essai en 1983 pour "Van Gogh ou l'enterrement dans les blés" (Seuil) et le prix Goncourt de la biographie en 2009 pour son livre "Virginia Woolf" (Albin Michel).
Viviane Forrester avait publié en 2011 chez Gallimard son journal intime, "Rue de Rivoli. Journal (1966-1972)". Cette femme résolument libre y écrivait: "L'horreur, c'est que tout travail autre que l'écriture de mon livre, de mes livres, c'est de l'obéissance. Je hais l'obéissance".




