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Fermeture des urgences de l'Hôtel-Dieu à Paris le 4 novembre

Lien publiée le 15 mai 2013

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

(Le Monde) Les urgences du plus ancien hôpital de Paris vont fermer le 4 novembre. C'est ce qu'a annoncé mardi la direction de l'AP-HP (Assistance publique-Hôpitaux de Paris). Situé sur l'île de la Cité, au cœur de la capitale, l'Hôtel-Dieu rayonne sur neuf arrondissements de Paris, soit 370 000 Parisiens. Une vaste restructuration a déjà entraîné le transfert de plusieurs services vers l'hôpital Cochin, option préférée à une rénovation jugée trop onéreuse. La direction de l'AP-HP souhaite faire de l'établissement un "hôpital debout", privé de lits d'hospitalisation, et un centre de recherche, qui abriterait également les locaux administratifs de l'AP-HP.

UN CENTRE D'ACCÈS AUX SOINS EN URGENCE POUR LES CAS NON GRAVES

Cette décision était évoquée depuis de nombreux mois et les syndicats ont manifesté à plusieurs reprises contre la fermeture des urgences, qui ont accueilli 43 000 personnes en 2011. En novembre 2012, la Commission médicale d'établissement, instance au rôle majeur dans la politique médicale des hôpitaux, s'était prononcée pour la fermeture progressive en 2013, invoquant des raisons de sécurité pour les patients.

Le président du conseil de surveillance de l'AP-HP et député PS Jean-Marie Le Guen avait indiqué fin février que les urgences seraient remplacées par "un centre d'accès aux soins en urgence ouvert vingt-quatre heures sur vingt-quatre à tous les cas non graves". Dans une lettre adressée à Mireille Faugère, la directrice de l'AP-HP, le maire de Paris, Bertrand Delanoë, s'était dit "personnellement très attaché" au maintien des urgences. L'unité médico-judiciaire (42 000 patients en 2011) ne serait pas concernée par cette fermeture.