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USA - Detroit : une grande ville ouvrière dépecée par l’avidité des capitalistes

États-Unis

Lien publiée le 19 mai 2013

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

Le texte suivant est adapté d’un article daté du 29 janvier 2013, publié dans le n° 77 de la revue Class Struggle du groupe trotskyste américain Spark. L’article de Class Struggle explique comment la ville de Detroit, grande métropole ouvrière et cœur de l’industrie automobile américaine, en est arrivée à se dépeupler et à être littéralement dépecée dans l’intérêt des capitalistes industriels et financiers. Depuis, la municipalité de Detroit a été dotée par l’État du Michigan d’un « gestionnaire financier de crise », alors que son système scolaire était déjà sous le coup d’une telle mesure depuis 2009. Aux États-Unis, les gouverneurs des États peuvent ainsi déclencher une procédure d’urgence qui aboutit à la mise sous tutelle d’une ville, d’un comté ou d’un service public en les déclarant en état de « crise financière ». Cette procédure permet la nomination d’un « gestionnaire financier de crise » avec des pouvoirs étendus lui permettant, sous prétexte de résorber une situation de faillite, de contourner les élus, de s’affranchir de certains règlements et de s’en prendre directement aux travailleurs. Nommé à compter du 25 mars pour une durée de 18 mois par le gouverneur républicain Snyder, l’avocat d’affaires doté de tels pouvoirs a immédiatement déclaré vouloir privatiser les biens de la ville et baisser les retraites de ses employés. Sans fioritures inutiles, il a ajouté : « Dans ce type de travail, on est une sorte de croque-mort qui sonne à la porte.… Je suis rarement le bienvenu. » Ce personnage avait notamment aidé le trust automobile Chrysler à se déclarer en faillite en 2009 pour imposer un contrat collectif draconien aux salariés du constructeur, ce qui avait tellement profité aux patrons qu’ils avaient aussitôt renoué avec les profits.

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