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Nouvelle-Calédonie : un sommet social pour sortir de la grève générale

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Lien publiée le 26 mai 2013

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

(Le Monde) n sommet social doit se tenir samedi 25 mai au haut-commissariat de la République en Nouvelle-Calédonie pour tenter de trouver une issue à la grève générale contre la vie chère en cours depuis dix jours.

"Je n'envisage pas que le mouvement s'enlise ou qu'il devienne conflictuel, alors il faut discuter. Cela prendra le temps qu'il faut mais je m'engage dans cette voie-là, et le président du gouvernement (local) aussi", a déclaré vendredi Jean-Jacques Brot, haut-commissaire, qui réunira sous son égide les dirigeants politiques de l'archipel, les organisations patronales et l'intersyndicale avec pour objectif d'"arrêter des mesures et un calendrier" à même de mettre fin à la crise.

"BAISSE DES PRIX ET UNE RÉFORME DE LA FISCALITÉ, DES PRIORITÉS"

"La baisse des prix et une réforme de la fiscalité sont pour nous des priorités, qui devront être assorties d'un suivi rigoureux", a déclaré David Meyer, secrétaire général de la Fédération des fonctionnaires.

En grève générale depuis le 15 mai pour dénoncer le creusement des inégalités et les prix de près de 35 % plus élevés qu'en métropole, l'intersyndicale, qui rassemble cinq organisations, multiplie les actions sur le terrain. Les deux dépôts de carburant et de gaz de Nouméa, le port autonome, des communes de l'intérieur et des internats sont bloqués depuis plusieurs jours par des militants, qui usent parfois de pneus enflammés et de barrages sur les routes. Vendredi, les syndicats ont accentué la pression en bloquant aussi les deux hypermarchés de la capitale calédonienne. Dans le sud de l'archipel, le groupe brésilien Vale a été contraint d'arrêter son usine métallurgique de nickel "pour raisons de sécurité" et faute de personnel.

De multiples rapports sur les causes de la vie chère et la révision de la fiscalité directe et indirecte ont été effectués ces dernières années. Certaines de leurs préconisations ont été mises en place mais, faute de consensus politique, aucune réforme de structure n'a pu aboutir. "Il y a une perte totale de confiance dans les élus, la population est exaspérée", a également indiqué M. Meyer.