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    Grèce: Au siège de la télévision publique, les émissions continuent

    Lien publiée le 12 juin 2013

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    ATHENES, 12 juin 2013 (AFP) - Les salariés des chaînes publiques grecques ERT, dont la diffusion a été arrêtée autoritairement par le gouvernement mardi soir, continuaient leurs émissions mercredi matin, accessibles sur internet et sur un canal local prêté par le parti communiste, a constaté une journaliste de l'AFP au siège de l'audiovisuel public grec.

    Derrière les banderoles et les débris des manifestations de la veille, après l'annonce surprise par le gouvernement qu'il fermait les chaînes publiques mal gérées, les studios tentaient de continuer de fonctionner mercredi matin au siège de ERT, situé à Aghia Paraskevi, dans la banlieue nord-est d'Athènes.

    A l'écran, accessible sur www.ert.gr et sur la chaîne locale 902 appartenant au parti communiste KKE, des plateaux où débattent les journalistes de la chaîne sur le coup de massue qu'ils ont reçu la veille, privant d'emploi près de 2.700 salariés, alors que le gouvernement est sommé par les créanciers du pays de réduire le nombre de salariés dans la fonction publique.

    Le président du syndicat de salariés Panayotis Kalfayanis a appelé à l'occupation du bâtiment, et a indiqué qu'il allait "saisir la justice européenne et la justice grecque". "Même s'ils veulent détruire la démocratie, les lois s'appliquent encore et je vais me battre" a-t-il dit à l'AFP.

    Son espoir, comme celui du chef de l'opposition de la gauche radicale Syriza Alexis Tsipras, est d'obtenir le retrait du décret d'urgence, signé la veille par les seuls ministres de la nouvelle démocratie, l'un des trois partis de la coalition gouvernementale.

    Il tente d'obtenir des rendez-vous à la mi-journée avec le chef du parti socialiste Pasok, Evangelos Venizelos, et celui du petit parti de gauche européenne Dimar, Fotis Kouvelis, les deux autres dirigeants de la coalition, au risque de provoquer une crise politique si les deux hommes refusent de signer le texte.

    "Il n'y a pas de majorité au parlement" affirme le dirigeant syndical, enfermé dans son bureau au milieu de partisans abattus après une nuit de stupeur. Une nouvelle manifestation devant le siège est prévue dans la journée.