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C'est beau l'amitié : Stéphane Richard devrait rester à la tête d'Orange

Lien publiée le 16 juin 2013

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

(Le Monde) Stéphane Richard sera maintenu à la tête d'Orange, lors du conseil d'administration de lundi 17 juin, malgré sa mise en examen dans l'affaire de l'arbitrage favorable à Bernard Tapie sous le mandat de Nicolas Sarkozy. Selon nos informations, l'Etat actionnaire a en effet arrêté sa décision, après de nombreux contacts interministériels au cours des dernières heures, et une position tranchée du ministre des finances, Pierre Moscovici, en faveur de l'ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde à Bercy.

Les trois représentants de l'Etat au conseil – deux siégeant au titre de l'Agence des participations de l'Etat, le troisième du Fonds stratégique d'investissement – s'apprêtent à voter pour le maintien du PDG d'Orange, lundi. Leur voix s'ajouteront à celle des administrateurs dits indépendants, dont quatre au moins sur sept sont également favorables à la reconduction de M. Richard.

Trois éléments ont pesé dans cette décision : l'intérêt de l'entreprise, dont le chef de l'Etat, François Hollande avait fait une priorité ; le soutien d'une partie des syndicats et des cadres ; enfin, le contenu de la mise en examen elle-même, qui ne limite en rien la capacité de M. Richard à agir en tant que chef d'entreprise. Celle-ci n'édicte aucune restriction d'allées et venues, et n'interdit ni les missions internationales ni les échanges avec les pouvoirs publics. La seule interdiction porte sur le fait de rencontrer les acteurs du "dossier Tapie".

S'agissant de l'intérêt de l'entreprise, l'Etat considère qu'il n'a été en rien altéré par la décision des juges, puisque la mise en examen ne concerne pas Orange et les agissements de M. Richard à sa tête. Au contraire, le gouvernement actuel sait gré au PDG d'avoir rétabli une forme de paix sociale après l'affaire des suicides et leur gestion calamiteuse par son prédécesseur.

Ces jours derniers, les soutiens n'ont pas manqué à ce dernier. Laurence Parisot, toujours présidente du Medef, accompagné du président de l'AFEP (Association française des entreprises privées), a, selon nos sources, rencontré le président de la République, pour lui faire part de l'importance, à leurs yeux, de ne pas déstabiliser Orange.

Pour M.Richard, le soutien de l'Etat est important. Car il avait clairement indiqué qu'il ne se maintiendrait pas en cas de vote contre des représentants des pouvoirs publics. Son mandat arrive à échéance à la mi-2014, et l'Etat se réserve le droit de revoir sa position selon l'évolution de l'enquête de justice.