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    Quand çà pète au Brésil...

    Lien publiée le 23 juin 2013

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    (Le prolétariat universel) Les prolétaires en lutte au Brésil ne se trompent pas de cible, ils ne se laissent pas balader par de sempiternels et inoffensifs aller et retour Bastille République, ils s’en prennent directos aux sièges de l’Etat bourgeois. Les manifestations sociales de lundi sont les plus importantes depuis celles dirigées en 1992 contre la corruption du gouvernement de l'ex-président Fernando Collor de Melo, qui avait démissionné durant son procès politique devant le sénat.

    Le gouvernement a d'abord été pris de court par l'éclosion soudaine de ce mouvement apolitique la semaine dernière, après l'annonce de l'augmentation des tarifs des transports publics. Il semble à présent débordé par sa nouvelle dimension en grande partie attisée par l'indignation suscitée par les violences policières de la semaine dernière. Un petit groupe de manifestants violents a pris d'assaut le siège du gouvernement de l'Etat de Rio à l'intérieur duquel était retranchés des dizaines de policiers, dont certains blessés lors de précédents affrontements. Ces manifestants avaient tiré des cocktails molotov et des pierres contre le bâtiment. Certains avaient même essayé de s'y introduire par des fenêtres. A Sao Paulo, la capitale économique du pays, en fin de soirée, la police a dû disperser des manifestants qui tentaient de pénétrer à l'intérieur du gouvernement de l'Etat de Sao Paulo. A Brasilia, des milliers de manifestants protestaient encore lundi soir dans le quartier des ministères. Quelque 200 d'entre eux ont réussi à grimper sur le toit du parlement où ils ont entonné l'hymne brésilien avant d'en redescendre spontanément. La plupart restaient massés aux portes du Parlement et sur les rampes du bâtiment futuriste.

    Notez bien comment la presse bourgeoise bondit pour déformer la signification de cette LUTTE DE CLASSE, partout ces enculés titrent: Chaos au Brésil, et la palme de la saloperie revient au Figaro: "Le réveil de la classe moyenne"!?!