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    Déchiré, le SPD allemand est au bord de la crise de nerfs

    Lien publiée le 24 juin 2013

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    (Les Echos) Le candidat de la formation allemande de centre gauche, Peer Steinbrück, ne parvient pas à convaincre les électeurs, ni son parti.

    Rien ne va plus au Parti social-démocrate (SPD). Après les débuts malheureux de son candidat Peer Steinbrück, le parti socialiste allemand piétine et semble résigné à perdre les élections qui auront lieu le 22 septembre. La question qui semble le plus le préoccuper est celle de savoir qui portera la responsabilité de la défaite… De fait, les perspectives sont alarmantes. Selon un sondage Forsa publié la semaine dernière, la formation perd deux points à 22 % d'intentions de vote, un niveau inférieur aux 23 % de voix recueillies aux législatives de 2009, qui constituaient pourtant le plus mauvais score électoral de l'histoire du SPD. La CDU d'Angela Merkel est créditée de 40 % et pourrait voir sa coalition avec les libéraux reconduite.

    Le SPD semble démuni, comme en témoigne le conflit ouvert entre son candidat et le président, Sigmar Gabriel, à qui il a reproché son manque de loyauté dans une interview, quelques heures avant un raout du parti. Point culminant de ce psychodrame, les larmes d'un Peer Steinbrück manifestement à bout devant des centaines de militants. S'il n'est pas seul à mettre en question le soutien du patron du parti, dont les ambitions vont au-delà de 2013, il est le premier responsable de la situation du SPD. « J'attends de la discipline de la part de chacun, y compris de moi-même », a-t-il reconnu devant la presse étrangère. Depuis sa nomination comme candidat, à l'automne, il a multiplié les gaffes, estimant le salaire de chancelier insuffisant.

    Abstentionnistes

    Pourtant, Peer Steinbrück, qui a été l'un des ministres des Finances les plus populaires d'Allemagne, dans une grande coalition avec la CDU d'Angela Merkel entre 2005 et 2009, ne s'avoue pas vaincu. « Tout se décide littéralement la semaine précédant les élections, dit-il, voulant jouer la carte des abstentionnistes. Nous avons perdu 9 millions d'électeurs depuis 2002, mais la plupart d'entre eux ne sont pas allés à la CDU. Ils sont restés dans la salle d'attente. »

    Pour les récupérer, le candidat veut faire une campagne axée sur la justice sociale. Il refuse de s'attaquer à la politique européenne de la chancelière, que le SPD a toujours soutenu au Bundestag. Pour Sigmar Gabriel, qui surveille la montée du parti eurosceptique AfD, ce soutien doit cesser.