[RSS] Twitter Youtube Page Facebook de la TC Articles traduits en castillan Articles traduits en anglais Articles traduits en allemand Articles traduits en portugais

Newsletter

Ailleurs sur le Web [RSS]

Lire plus...

Twitter

Au Burkina Faso, une grève de 48 heures paralyse les aéroports

Lien publiée le 14 juillet 2013

Tweeter Facebook

Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

(RFI) En raison d'un mouvement de grève, tous les aéroports et aérodromes du Burkina Faso sont fermés jusqu'à minuit, ce samedi 13 juillet. Les travailleurs de l’aviation civile burkinabè ont cessé le travail pour revendiquer le respect d’une convention signée avec le gouvernement en 2008. Le litige concerne la construction d’une cité d’habitations pour les salariés.

C’est pour exiger du gouvernement l’exécution d’une convention signée dans le cadre de la mise à disposition d’un espace pour la construction des logements sociaux que le Collectif des syndicats de l’aéronautique civile du Burkina Faso observe cette grève de 48 heures. Pour le responsable de ce collectif, Salam Nyampa, « le gouvernement devait trouver un site. Ce qui a été fait. Et entre temps, il est né des problèmes. Sur ce nouveau site, malgré toute notre bonne volonté, les choses ne semblent pas s’arranger véritablement ».

A l’aéroport international de Ouagadougou, les affiches et quelques agents des compagnies aériennes informent les passagers sur l’annulation de tous les vols. Jean-Bertin Ouédraogo, le ministre des Infrastructures, du Désenclavement et des Transports, a affirmé avoir fait des propositions aux responsables syndicaux pour régler le problème de logements sociaux.

« Des engagements ont été pris et à ce jour, le dispositif est prêt, explique-t-il. Il n’y a que dans la procédure d’attribution des parcelles qu'une commission statue. Dès que cette commission sera en place, elle statuera sur les attributions et transmettra donc les fiches au maire qui va les signer et les mettre à la disposition des travailleurs de l’ASECNA (Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique) ».

Quant à la reprise des vols, le ministre espère que les responsables syndicaux pourront convaincre leurs militants pour que le mot d’ordre de grève soit levé.