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Victoire au collège Galois de Nanterre : le proviseur prend la porte !
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Sept jours de combat qui portent finalement leurs fruits. Depuis une semaine, 95 % des professeurs du collège Evariste-Galois, à Nanterre (Hauts-de-Seine), étaient en grève pour demander le départ du chef d’établissement. Hier soir, Edouard Rosselet, l’inspecteur d’académie, leur a enfin apporté la réponse qu’ils attendaient : la nomination dès ce matin d’un principal intérimaire, qui « a vocation à prendre la direction de l’établissement ». « C’est une personne qui a de très bonnes qualités relationnelles, essentielles pour sortir de cette crise », confiait hier Edouard Rosselet. Les cours devraient reprendre dès mercredi.
Les élèves en danger
La revendication était pour le moins inhabituelle. « Depuis l’arrivée de ce principal, il y a un an, l’accumulation de faits était telle que nous craignions pour la sécurité des élèves », affirme une enseignante. « D’abord, des décisions étaient prises sans concertation, comme celle de supprimer le dispositif d’aide aux sixième. Puis quand des couteaux ont été introduits dans l’établissement, le principal a fait comme si rien ne s’était passé. Une élève qui avait mis le feu aux cheveux d’une camarade n’est même pas passée en conseil de discipline. Un climat d’impunité régnait. » Plus inquiétant encore, des élèves auraient été physiquement molestés par le principal lui-même, selon des parents. Une montée de violence était à craindre dans cet établissement classé en ZEP, plutôt calme jusque-là.
« Des bandes de grands frères ont tenté une intrusion dans le collège. Heureusement que les mamans les ont retenus… » L’inspection d’académie a été alertée dès l’année dernière et un audit a été mené en juin. D’après les professeurs, celui-ci aurait mis en évidence un non-respect des règlements et de la dignité des personnes ainsi qu’une absence totale de communication de la part du chef d’établissement. Le rectorat a ensuite envoyé un médiateur qui devait « observer » la situation jusqu’à la Toussaint. Insuffisant pour les profs et les familles, pour qui le départ du principal était la seule issue. Ce mercredi, celui-ci restait injoignable.
Ce n’est pas la première fois
En 2006, les professeurs d’un collège de Bischheim (Bas-Rhin) s’étaient mis en grève une semaine pour demander le départ de ce même principal. Ils avaient obtenu satisfaction : peu après, il avait été nommé auprès du recteur comme chargé de mission.




