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Grève géante en Indonésie
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
(RTL) Des centaines de milliers d'Indonésiens ont entamé jeudi une grève nationale afin de réclamer une hausse du salaire minimum, l'un des plus faibles au monde.
L'économie indonésienne est en pleine expansion. Cette croissance ne laisse pas les Indonésiens indifférents alors qu'ils bénéficient de l'un des salaires minimums les plus faibles au monde. Ils ont entamé une grève nationale ce jeudi 31 octobre. "Augmentez nos salaires de 50%", pouvait-on lire sur des banderoles brandies par des milliers de travailleurs faisant le piquet de grève devant les ateliers de Bekasi, importante zone industrielle de la banlieue de Jakarta où sont regroupées nombre de sous-traitants de grandes marques internationales du textile et de l'électronique.
"La vie est très chère", lance Muhammed Muhklas, 26 ans, employé d'une firme pharmaceutique. "Nous devons payer notre logement, notre nourriture et deux millions de roupies par mois (130 euros, ndlr), ça n'est pas assez", estime-t-il en référence au salaire minimum en vigueur dans son localité.
Près de trois millions d'employés devraient cesser le travail
"L'ensemble des usines des zones industrielles de l'île de Java ont cessé le travail. Un million et demi de travailleurs sont en grève", a affirmé Said Iqbal, président de la Confédération indonésienne des syndicats de travailleurs (KSPI). Sur l'ensemble du pays de 250 millions d'habitants, quatrième le plus peuplé au monde, près de trois millions d'employés devraient cesser le travail, selon les syndicats, dontenviron 700.000 dans la capitale Jakarta et à Bekasi. Aucun incident n'était à signaler, a précisé le porte-parole de la police de Jakarta, Rikwanto, précisant que 17.000 policiers ont été déployés dans la capitale et sa banlieue.
Croissance supérieure à 6% l'an
Les manifestants réclament une hausse substantielle du salaire minimum, un des plus faibles au monde, tandis que l'Indonésie, première économie d'Asie du Sud-Est, connaît depuis 2005 une croissance supérieure à 6% l'an. Mais les entreprises estiment qu'une augmentation de salaires trop importante ferait fuir les investisseurs étrangers jusqu'à présent attirés par une main-d'oeuvre encore moins onéreuse qu'en Chine et qui fait de l'Indonésie un nouvel "atelier" du monde.
Le salaire minimum, fixé au niveau local, a déjà bondi cette année de 44% à Jakarta, pour atteindre 2,2 millions de roupies (143 euros) par mois. Les syndicats veulent le porter à 3,7 millions de roupies en 2014, soit une hausse de près de 70%. "Le coût de la vie est en hausse", explique M. Iqbal, citant en particulier le récent bond de 44% du prix de l'essence, dû à une réduction des subventions aux carburants.




