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Suicide d'une postière à Paris: appel à la grève jeudi 22 septembre
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
PARIS (AFP, vendredi 16 septembre) - Au lendemain du suicide d'une postière au centre financier de la Poste à Paris, les syndicats CGT, SUD, FO et CFDT ont lancé vendredi un appel à la grève à l'adresse des quelque 1.500 agents du site, dénonçant réorganisations en série et suppressions d'emplois.
A l'issue d'une assemblée générale vendredi, les salariés du centre se sont prononcés massivement en faveur de cette grève prévue le jeudi 22 septembre, a indiqué Régis Blanchot (SUD) à l'AFP.
Jeudi, une salariée de 52 ans, célibataire, s'est défenestrée du 4è étage du bâtiment situé dans le XVe arrondissement. En congé longue maladie, elle avait repris ses fonctions il y a trois semaines, avant d'être de nouveau arrêtée une semaine plus tard, après un accident de travail. Elle avait repris le travail le matin même.
Selon M. Blanchot, "les signaux d'alarme étaient allumés depuis un moment déjà" dans le centre, où certains s'attendaient à un tel drame. Pour illustrer ce propos, il a indiqué qu'après avoir appris le suicide par la presse, une salariée en vacances avait téléphoné en pensant qu'il s'agissait de quelqu'un d'autre.
De son côté, Alain Amblard (CGT) a souligné qu'au lendemain du drame, les salariés restaient "très choqués" et que certains avaient été consulter la cellule psychologique mise en place par la direction de la Poste après le drame.
Dès l'annonce du décès, la direction avait fait part de "sa grande tristesse" et annoncé l'ouverture d'une enquête de police. Le Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) a également ouvert une enquête.
Tout en se montrant prudents sur les causes du drame, les syndicats ont unanimement dénoncé les restructurations et les suppressions d'emplois au sein du centre financier, à l'instar de la CGT jeudi.
Appelant à "un moratoire sur les réorganisations", SUD a indiqué vendredi avoir officiellement signalé avant le drame la "situation très dégradée" au centre, pointant notamment une augmentation des arrêts maladies, et dénonçant la suppression de plus de 100 postes en 2010.
"Toutes et tous ont de plus en plus de mal à faire ce qui leur est demandé. Certains craquent... jusqu'à l'irréparable", a signalé de son côté FO, réclamant l'"arrêt des restructurations, l'arrêt immédiat de toutes les suppressions d'emploi et le remplacement de tous les départs en retraite".
La Poste, devenue le 1er mars 2010 une société anonyme à capitaux publics, emploie environ 240.000 personnes. Le dernier bilan social, rendu public en mai, faisait apparaître une dégradation des indicateurs de santé au travail pour l'ensemble du personnel, avec notamment une hausse des arrêts maladie, les syndicats y voyant un motif d'alarme.




