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Grèce : mise en garde des agents immobiliers contre l'écroulement du marché
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
AFP - 16/12 | 13:45
La
Fédération grecque des agents immobiliers (Omase) a tiré lundi la sonnette
d'alarme devant le risque "d'écroulement" du marché dans les grandes
villes en raison de nouvelles taxes foncières prévues par un
projet de loi controversé.
Après une chute de 30 à 50% des prix de l'immobilier ces dernières années
"en raison de la récession et des taxes imposées, ce projet de loi, au
lieu de réduire l'imposition excessive qui a déjà gelé les transactions,
conduit à l'écroulement du marché", a prévenu Ioannis Revithis, président
de l'Omase, lors d'une conférence de presse.
Ce projet, qui doit être adopté par le Parlement d'ici la fin de la semaine,
instaure une taxe foncière pour tous les biens immobiliers et une taxe
supplémentaire pour les propriétaires de biens immobiliers d'une valeur de plus
de 300.000 euros. Pour la première fois, une taxe est prévue pour les terres
agricoles.
Jusqu'en 2011, seuls les grands propriétaires en Grèce étaient soumis à une
taxe foncière. Mais face à la crise de la dette et en vue d'augmenter les
recettes publiques, le gouvernement, poussé par les créanciers du pays, UE-BCE-FMI,
avait introduit une taxe sur toute propriété, qui était perçue jusqu'ici via
les factures d'électricité.
"La surimposition conduit à la dévaluation des propriétés ce qui profite
aux investisseurs étrangers qui veulent acheter à des prix dérisoires", a
estimé Michalis Géorgiou, membre du conseil d'administration de
l'Omase.
Selon lui, "les prix en 2014, une année critique pour l'immobilier, vont
encore dégringoler jusqu'à 20%".
Considéré comme une garantie sociale face aux défaillances de
l'État-providence, l'investissement dans l'immobilier était une tradition en
Grèce, où le taux de propriété est de plus de 70%, l'un des plus élevés
d'Europe.
De nombreuses propriétés, professionnelles ou résidentielles, restant sans
locataire en raison de la crise, l'Omase propose "des exemptions ou la
réduction de l'imposition" pour ces catégories.
La Fédération s'est également dite favorable au prolongement du moratoire sur
les saisies de biens immobiliers faisant l'objet de créances de moins de
200.000 euros, qui avait été adopté ces dernières années pour protéger les
petits propriétaires. Cette question épineuse est actuellement au centre des
discussions avec la troïka des créanciers, en vue du déblocage d'une tranche
des prêts au pays.




