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Les Grecs retirent leurs économies des banques avec la crise
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Les Grecs ont retiré une partie de leurs économies des banques du pays au cours de la semaine écoulée en raison de la crise politique et de leur crainte d'un abandon de l'euro, a-t-on appris mercredi de sources bancaires.
Selon un banquier ayant requis l'anonymat, les Grecs ont retiré jusqu'à cinq milliards d'euros, soit près de 3% du montant total des dépôts, après l'annonce le lundi 31 octobre par George Papandréou de la tenue d'un référendum sur le plan de sauvetage financier de la Grèce par l'Union européenne et le Fonds monétaire international.
George Papandréou a finalement renoncé à ce projet mais son initiative inattendue lui a coûté sa place et elle a conduit les dirigeants européens à envisager ouvertement une sortie de la Grèce de la zone euro.
"De nombreuses personnes ont retiré leur argent des banques jeudi et vendredi et les convoyeurs de fonds ont eu du mal à approvisionner les banques en liquide pour répondre à cette demande extraordinaire", a-t-on dit d'une autre source bancaire, également sous le sceau de l'anonymat.
Face à l'urgence, le gouverneur de la Banque centrale de Grèce est sorti de sa réserve habituelle pour réclamer la formation rapide d'un nouveau gouvernement en soulignant que l'appartenance de la Grèce à la zone euro était en jeu.
"C'EST INCROYABLE"
"L'incertitude (politique) affecte l'économie et le système bancaire", a dit George Provopoulos à Reuters. "Il faut un gouvernement fort qui ne ménage pas ses efforts afin de garantir l'avenir du pays au sein de la zone euro." De nombreux Grecs craignent un effondrement de leur système bancaire et de la valeur de leurs dépôts si leur pays abandonne l'euro pour une monnaie nationale plus faible.
"Nous en sommes arrivés au point où des clients demandent à retirer jusqu'à 600.000 ou 700.000 euros en liquide pour ramener l'argent chez eux, c'est incroyable", a dit le premier banquier. "Le système est mis à rude épreuve." Ce banquier dit que son établissement en est venu à proposer jusqu'à 7% de rémunération pour certains comptes afin de convaincre les clients de ne pas toucher à leur argent.
Dans une agence athénienne de la National Bank, la plus grande banque du pays, on a pu entendre un employé dire à un autre: "Beaucoup d'argent a été retiré vendredi."
Le montant des dépôts a chuté de plus de 21% depuis janvier 2010, date à laquelle la Grèce a sombré dans la crise de la dette, et les banques du pays s'appuient de plus en plus sur la Banque centrale européenne pour couvrir leurs besoins en liquidités.
La dernière vague de retraits concerne essentiellement des comptes au détail alors qu'un premier mouvement l'an dernier avait conduit les clients les plus aisés à transférer à l'étranger une partie de leur épargne, a dit un banquier.




