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Grèce : des dizaines de milliers de manifestants contre l'austérité
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Près du parlement, un incident a opposé un groupe de casseurs qui lançaient des cailloux et deux cocktails molotov sur la police qui a répondu en tirant des gaz lacrymogènes, a-t-on indiqué de source policière.
Et vers la fin de la manifestation, devant la direction de la police d'Athènes, un groupe de jeunes cagoulés ont incendié deux poubelles et jeté des pierres contre les forces anti-émeute qui ont répliqué par des jets de gaz lacrymogènes. Certains jeunes ont cassé des vitrines avec des barres de bois, selon les images retransmises par la télévision privée Skaï.
Hormis ces incidents isolés, le défilé rassemblant surtout étudiants, professeurs, militants de la gauche communiste et radicale ainsi que des anarchistes, a traversé dans le calme le centre d'Athènes, en passant par la place Syntagma où se trouve le parlement, pour terminer devant l'ambassade des Etats-Unis, point de rassemblement traditionnel pour dénoncer le rôle de la CIA dans la prise de pouvoir de la junte des colonels (1967-1974) en Grèce.
Au début de la manifestation à Athènes, à 15H00 GMT, la police avait recensé 15.000 personnes, mais le rassemblement s'est renforcé au fil des heures, pour atteindre vers 17H00 près de 30.000 personnes.
Les traditionnels slogans célébrant le soulèvement étudiant ont pris une coloration très actuelle pour dénoncer "la junte des banques, de l'Union européenne, du FMI", comme le proclamait une banderole dans une allusion directe à la politique d'austérité imposée à la Grèce surendettée par ses créanciers.
"La junte ne s'est pas terminée en 1973, soulèvement contre le gouvernement UE-FMI !" pouvait-on également lire dans le cortège.
C'était la première manifestation du 17 novembre pour Efthymios, un lycéen de 18 ans du Pirée, près d'Athènes, qui s'inquiète pour l'avenir de son pays en crise: "c'est la première fois depuis que je suis né que je vois des gens chercher de la nourriture dans les poubelles", raconte-t-il à l'AFP.
Aristidis, un serveur de 38 ans, est venu manifester parce qu'il se sent "trahi" par le gouvernement, qui a accepté sans rechigner les sacrifices demandés par les partenaires financiers du pays pour redresser ses comptes.
Marita, 23 ans, étudiante à l'Ecole Polytechnique, établissait un parallèle entre passé et présent: "le gouvernement actuel (de coalition NDLR) n'est pas issu des élections. Qu'est ce que c'est sinon une junte ?"
"Nous les ficherons tous dehors !", promettait d'ailleurs une banderole.
"Il faudrait que les gens descendent dans la rue tous les jours mais ils ont peur", ajoutait Aristidis. "Face à la tyrannie, il faut choisir entre les chaînes et les armes", exhortait de son côté la banderole d'un groupe anarchiste.
Certains manifestants déversaient aussi leur colère contre la participation de l'extrême droite au nouveau gouvernement de coalition socialiste-conservateur, intronisé la semaine dernière, derrière le mot d'ordre "A bas le gouvernement fascisant".
De son côté, le parlement a tenu une séance spéciale pour la commémoration du 17 novembre au cours de laquelle le Premier ministre Lucas Papademos a indiqué que cet anniversaire "était une occasion pour souligner qu'avec la détermination et l'unité, nous pouvons atteindre nos objectifs nationaux: surmonter la crise et garantir le retour du pays à la croissance et à l'emploi".




