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Kurdistan syrien: la résistance de Kobané est la Stalingrad du Moyen-Orient
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Les combattants kurdes syriens ont réussi à stopper les jihadistes de Daesh et passe à l’offensive, tuant des centaines de membres du Daesh. Qualifiant la résistance de Kobané de « Stalingrad », le PKK a affirmé que ce n'est pas cette ville qui tombera, mais le fief de Daesh Tell Abyad.
Alors que le siège de la ville de Kobané (Ayn al-Arab) se poursuit depuis 15 jours après une offensive sans précédente de Daesh avec des tanks et le soutien indéniable de la Turquie, les combattants kurdes avancent vers Tell Abyad, fief de Daesh, depuis la ville kurde de Sêrékaniyé (Rass al-Aïn), à 180 km de Kobané.
UNE ATTAQUE FEDAYIN PAR CINQ COMBATTANTS KURDES
Les deux derniers jours, lundi et mardi, au moins 146 jihadistes de Daesh ont été tués par des combattants kurdes dans les régions de Kobané et Sêrékaniyé
Les combattants kurdes syriens ont mené dans la nuit de lundi à mardi une attaque fedayin à Kobané. Des affrontements violents ont eu lieu sur trois fronts, au sud, au nord, à l'est et à l'ouest de Kobané. Au moins 86 membres du Daesh ont été tués dont 29 dans l'attaque fedayin menée dans le village de Gawri par cinq combattants kurdes qui ont perdu la vie, selon un communiqué du centre de presse des YPG. Ces combattants se seraient infiltrés dans une zone où de nombreux jihadistes s’étaient rassemblés, précise le communiqué.
Mardi après-midi, les YPG ont mené deux nouvelles attaques dans le sud-ouest de Kobane, tuant 20 membres du Daesh.
LES KURDES MARCHENT SUR TELL ABYAD
40 autres jihadistes ont été tués dans les zones de Rawia, Dahma et Mabrukah, situées au sud de Sêrékaniyé, lors des opérations menées par des YPG afin de briser le siège de Kobani. Les villages de Rawia et Dahma, ainsi que la petite ville de Mabrukah ont été pris aux mains de l'organisation barbare. Neuf combattants kurdes ont perdu la vie dans les mêmes affrontements. Ces opérations qui ont été lancées le 21 septembre ont pour objectif d'atteindre la ville de Tell Abyad, fief de Daesh, sur la frontière avec la Turquie, où les jihadistes reçoivent le soutien militaire et logique.
Dans un précédent bilan publié le 22 septembre, le centre de presse des ont déclaré que plus de 230 jihadistes ont été tués entre les 15 et 22 septembre. Au total 32 combattants kurdes ont perdu la vie dans ces combats au cours desquels les YPG ont détruit quatre tanks, vingt véhicules dont sept transportant des canons antiaériens et sept autre canons antiaériens, durant la même période.
LES KURDES DE TURQUIE SE MASSERONT LE LONG DE LA FRONTIERE
Sur l'autre coté de la frontière, soit au Kurdistan de Turquie, des milliers de personnes continuent d'affluer à Suruç, dans la province d'Urfa pour protester contre les attaques de Daesh et la complicité des autorités turques.
Après l'appel du PKK lancé aux Kurdes de Turquie de passer à l'offensive et prendre part dans la résistance, les organisations kurdes en Turquie ont décidé de se masser le long des 161 km de frontière avec le Kurdistan syrien, mercredi 24 septembre.
Le leader kurde emprisonné Abdullah Ocalan a appelé le 22 septembre "l'ensemble du peuple kurde à entrer en résistance face à cette guerre à haute intensité", selon son un de ses avocats.
LE PKK : KOBANÉ EST DEVENUE STALINGRAD
Dans un communiqué la coprésidence de l’Union des communautés du Kurdistan (KCK), le système politique du PKK qui prône un confédéralisme démocratique du Moyen-Orient a affirmé que la ville de Kobané est devenue Stalingrad et qu'elle a un rôle déterminant pour l'avenir de toute la région.
« Comme le rôle de la résistance de Stalingrad contre le fascisme pendant la Deuxième Guerre Mondiale, la résistance de Kobané rouera certainement un rôle déterminant pour changer le cour de la guerre. Ni les bandits de Daesh, ni la Turquie et les autres forces qui sont derrière Daesh n'atteindront leur but. »
LE PROCESSUS DE PAIX N'A PLUS DE SENS
Le commandant militaire du PKK, Murat Karayilan a de son coté souligné que le processus de paix (en Turquie) a pris fin avec les attaques visant la région de Kobané.
« Il est désormais claire que la Turquie n'est pas sincère pour une solution. Ce processus n'a plus de sens. En réalité, il a pris fin. Mais c'est notre leader Apo (Abdullah Ocalan) qui aura le dernier mot. Ce qui se passe (à Kobané), est une déclaration de guerre »
"Nous n'avons désormais aucun souci, la Turquie est dans le plan avec Daesh" pour faire tomber Kobané et créer une zone tampon, a-t-il dit. "Ce n'est pas Kobané qui tombera, mais Tell Abyad" a-t-il ajouté le commandant kurde.