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Lucio Magri, fondateur du Manifesto, est mort
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
C’est à la fois un morceau de l’histoire du communisme italien et d’une belle aventure journalistique qui s’est éteint lundi. Lucio Magri, fondateur du quotidien communiste Il Manifesto, est mort à l’âge de soixante-dix-neuf ans, d’une fin qu’il a choisie. Il s’était rendu en Suisse spécialement pour y voir un « ami médecin ». Là-bas, le suicide assisté est autorisé. Le journaliste et homme politique était victime d’une grave dépression à la suite du décès de sa femme, Mara. Pour son départ, il avait tout organisé, jusqu’à ses funérailles. Il avait laissé une lettre à ses amis, qui ont attendu lundi dans la maison du journaliste le coup de fil venu de Suisse qui leur confirmerait la funeste nouvelle.
Né en 1932, Lucio Magri entre au Parti communiste italien (PCI) dans les années 1950, après avoir été rédacteur d’Anticapitaliste, une feuille des jeunes de la démocratie chrétienne. Adhérent du PCI, il en sera l’une des figures, proche de Pietro Ingrao, le leader de la gauche du parti. En 1968 et 1969, il épouse les thèses mouvementistes, se rapproche du socialisme libertaire. Il est exclu du PCI en 1969. Au même moment, il fonde avec plusieurs dirigeants et militants, notamment Rossana Rossanda, Valentino Parlato et Luciana Castellina, la revue Il Manifesto. Cette publication deviendra quotidienne deux ans plus tard, en 1971.
Commence alors un parcours au sein de la « gauche hérétique », en tant que dirigeant du Parti d’unité prolétaire. Il revient au PCI en 1984 et, quand ce dernier se dissout en 1991, adhère au Parti de la refondation communiste, qu’il quitte en 1995. Il revient à ce moment au journalisme, au sein du Manifesto, quotidien avec lequel notre journal entretient des liens étroits.




