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Bulletin Jeunes travailleurs RP

Par Comité JT RP ( 8 juin 2012)
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Juin 2012 - Chômage de masse : prenons le mal à la racine !

On essaie souvent de culpabiliser les chômeurs en disant que c'est de leur faute, alors que c'est le capitalisme qui rejette des millions de travailleurs.

La crise partout

Le chômage bat des records. Les jeunes sont les plus touchés : en Espagne et en Grèce, c'est environ 1 jeune sur 2 qui est sans boulot.

Les politiciens changent... et ne changent rien !

Hollande a succédé à Sarkozy, mais sous le marketing plus soft, il va lui aussi faire une politique dans les intérêts des capitalistes. Pour l'emploi, c'est toujours la même recette : donner plein d'argent aux patrons pour les "inciter" à embaucher. Par exemple avec les nouveaux contrats de génération et contrats d'avenir, il y aura encore des exonérations pour l'employeur. Souvent, le seul résultat c'est que les patrons en profitent pour embaucher avec ces nouveaux contrats... au lieu d'embaucher en CDI.  Le résultat est que nos impôts servent à payer des riches, et le chômage augmente encore !

►Empêchons et interdisons les licenciements

La NPA se bat contre les plans de licenciements en série. Retirons aux patrons le droit de nous mettre à la rue !

►Travailler moins pour travailler tous/tes

Aujourd'hui, nos machines et connaissances nous permettraient de travailler seulement quelques heures par jour. Mais les patrons gagnent plus à surexploiter certains et virer les autres. Imposons les 32h par semaine avec embauches proportionnelles !

►Pas d'indemnités sous 1700 € net

Sans attendre, nous nous battons pour que personne ne gagne en dessous de 1700 €, y compris les chômeurs qui n'ont pas à subir !

►Un million d'emplois utiles en plus !

Il faut immédiatement embaucher dans l'éducation, la santé, les transports, la recherche...

Nous n'aurons que ce que nous prendrons !

Ces mesures paraissent impossibles, tellement on nous répète qu'il n'y a plus d'argent et qu'il faut nous sacrifier. En vérité, dans le système capitaliste, c'est de plus en plus la guerre entre les profits de la minorité du CAC40 et nos vies à toutes et tous.

C'est pour ça que nous sommes anticapitalistes : nous voulons renverser la dictature des grands patrons et actionnaires, pour en finir avec l'exploitation et le chômage.

S’organiser pour lutter, c’est possible !

Années 80 : les chômeurs s'affirment

En 1982 se crée la première organisation autonome organisant spécifiquement les travailleurs privés d'emploi, le Syndicat des Chômeurs. Il réclame leur représentation dans les conseils d'administration des Assedic et la création d'un revenu minimum garanti. Par l'organisation de rencontres et de marches nationales, il aide les chômeurs à sortir de leur isolement, à se retrouver pour parler de leurs revendications, leur stratégie...

L'influence du Syndicat des Chômeurs sera décisive dans la création du RMI en 1988. Malgré sa dissolution, il inspirera plusieurs associations comme Agir contre le Chômage (AC!), appelées à jouer un grand rôle dans les luttes des années suivantes.

Hiver 97/98 : un mouvement offensif

Décembre 1997 : à l'initiative de la CGT de Marseille, plusieurs antennes ASSEDIC sont occupées par des chômeurs, qui réclament une prime de Noël de 3000F (450€ ). Très vite, le mouvement s'étend à toute la France et se sont plusieurs dizaines de sites qui sont occupés, certains pour plus d'un mois. Ces hommes et ces femmes, considérés comme résignés et invisibles, redonnent de l'espoir à tous les travailleurs, et les sondages montrent qu'une large majorité de la population les appuie. Des réveillons de Noël sont organisés dans les agences occupées, rassemblant largement chômeurs et soutiens.

Tout juste arrivée au pouvoir sur des promesses de changement social, la « gauche plurielle » fait quelques annonces... et envoie dans le même temps les CRS déloger les occupants. Ceux-ci ne baissent pas les bras, et le mois de Janvier est rythmé par une série de grandes manifestations qui maintiennent la pression sur le gouvernement. Finalement, le mouvement se solde sur une victoire partielle, avec l'augmentation et l'indexation sur l'inflation de l'Allocation Spécifique de Solidarité.

2003/04 : les « recalculés » rebelles

Fin 2002, l'UNEDIC annonce une baisse de l'indemnité chômage applicable au 1er janvier 2003, y compris pour ceux inscrit avant cette date. Plus d'un millions de « recalculés » (la moitié des chômeurs indemnisés!) voient leur niveau de vie baisser brutalement. Des assemblées de chômeurs se tiennent un peu partout en France et décident d'une action en justice systématique : que chaque chômeur concerné porte plainte contre son ASSEDIC ! Des milliers de dossiers sont déposés, et chaque défaite donne systématiquement lieu à un appel.

Parallèlement, l'agitation médiatique est maintenue par quelques coups d'éclats, comme l'occupation de plusieurs ASSEDIC pour le réveillon du nouvel an. Le 1er mai 2004, pour la première fois, ce sont les cortèges de chômeurs qui ouvrent les défilés, montrant définitivement que les privés d'emploi sont eux aussi des travailleurs et que leur lutte est légitime. Trois jours plus tard, c'est la victoire : le ministre de l'emploi Borloo annonce la réintégration de tous les chômeurs dans leurs droits.

S’organiser pour lutter, c’est nécessaire

Sans organisation, nous serons affaiblis face aux coups de plus en plus durs qui viennent de la classe dirigeante. C'est pour cela que nous vous appelons à nous rejoindre pour la résistance et la contre-attaque collective ! N'hésitez pas à prendre contact avec nous !

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