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    Angoulême : La grève se durcit à Leroy Somer

    lutte-de-classe

    Lien publiée le 19 décembre 2014

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    https://communismeouvrier.wordpress.com/2014/12/19/angouleme-la-greve-se-durcit-a-leroy-somer/

    Sud Ouest, 19 décembre 2014 :

    La musique est forte ce vendredi matin aux abords de l’usine de Rabion de Leroy Somer au sud d’Angoulême, sans doute pour maintenir éveillés ceux qui ont passé leur seconde nuit à tenir le piquet de grève. Ils sont environ 25 à avoir entretenu les brasiers, empêchant toute livraison sur le site. Au plus fort de la mobilisation, jeudi, ils étaient 300.

    Mobilisés depuis mercredi et venus des six sites que compte l’entreprise en Charente, les salariés de Leroy Somer (fabricant de systèmes d’entraînement électromécaniques et électroniques pour l’industrie, d’alternateurs et de génératrices industrielles pour la production d’énergie, propriété du groupe Emerson) réclament une meilleure répartition de leur prime d’intéressement et le maintien d’un treizième mois.

    Jeudi après-midi, alors que la direction avait à nouveau refusé tout dialogue sur le sujet, au cours d’une réunion de préparation des négociations annuelles obligatoires, les salariés, menés notamment par la CGT, ont décidé la poursuite du mouvement. Ce vendredi matin, ils sont déterminés à ne rien lâcher.

    « Aujourd’hui, il y a encore des nouveaux qui arrivent, assure Eric Géreaud, délégué syndical central CGT. Un appel à la grève a également été lancé sur le site de Saint-Symphorien d’Ozon près de Lyon et 80 salariés ont cessé le travail. Le site d’Alonnes, près du Mans, devrait suivre aujourd’hui. Tous sont confrontés à la même situation. »

    « On n’en peut plus ! Il faut faire réagir l’opinion, harangue Yannick David, délégué du personnel et syndicaliste CGT. La propagande selon laquelle Leroy Somer va bien c’est fini ! Il n’y a plus du tout de social. C’est le pillage d’une maison Charentaise historique. »

    Des retraités de l’entreprise ont également rejoint le mouvement ce vendredi matin : « Il y a 2000 cotisants pour 7000 retraités, regrette Jean-Pierre, ça ne peut pas fonctionner longtemps ! »

    Ce vendredi matin, ils ont voté le maintien de la grève toute la journée, bien décidés à faire durer le mouvement. « On tient le coup ! » conclut Yannick David.