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Grève au siège de Volkswagen France
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Dans la tranquille petite ville de Villers-Cotterêts (Aisne), toute l’activité est centrée autour du site de Volkswagen (VGF) où sont préparés tous les véhicules du groupe pour la France. C’est là aussi que travaillent des salariés du sous-traitant T-Systems France, assurant la relation clients et concessionnaires. Or ces salariés, à la suite d’un changement de contrat, vont être transférés en majorité chez un spécialiste du centre d’appel, b2s, de triste réputation, et pour quelques-uns chez Dekra.
Inquiets de leurs futures conditions de travail et de la pérennité des emplois sur place, ils se sont mis en grève le jeudi 15 mars, pour obtenir des garanties et une indemnité. Après quatre jours de grève, y compris des CDD, et le blocage total de leur activité, ils ont obtenu 4 000 euros brut ainsi qu’une augmentation de 50 euros.Quatre journées intenses au cours desquelles ils ont dû affronter à la fois leur direction, celle de leur repreneur et celle très offensive de VGF ; celle-ci pesait de tout son poids pour ne pas créer un précédent alors qu’elle emploie plus de la moitié de son personnel sur site par le biais de prestataires. Il faut bien que les 15, 4 milliards de bénéfice du groupe l’an passé viennent de quelque part...
Mais il n’est pas impossible que les salariés de VGF, qui ont massivement exprimé leur solidarité, tirent d’utiles leçons de ce mouvement ; alors que leurs collègues allemands ont reçu une prime exceptionnelle de 7 500 euros, eux n’ont eu droit qu’à 800 euros. À suivre, donc.




